Résumé de la 16e partie ■ A la suite de la discussion avec le jeune serveur de la pizzeria, Safia apprend que celui-ci a été affecté par le mépris dont Samia a fait montre à son égard. Quand on vous voit d'emblée, on sent en vous une fille quelconque, mais quand on parle avec vous, on change bien vite d'avis et on réalise que vous êtes une femme au sens le plus noble du terme. Vous êtes exactement le contraire de votre amie. Quand on la voit pour la première fois, on est impressionné par son allure et sa grâce, mais il suffit de la regarder et de faire attention à son comportement pour réaliser qu'au fond, elle est...elle est ...euh...Je réfléchis parce que je veux utiliser le mot le plus adéquat... Et le mot qui me vient en tête, c'est «horrible». — Oh ! Mon Dieu ! Vous exagérez. Samia a quelques petits défauts, je vous le concède, mais de là à dire qu'elle est horrible... Non, je ne suis pas d'accord avec vous. — Vous n'êtes pas d'accord avec moi parce que vous ne la connaissez pas suffisamment. Si Dieu nous prête vie, j'espère que nous nous reverrons et que nous en reparlerons. Vous finirez par la découvrir sous son vrai visage... Quand ? Je l'ignore. Peut-être dans quelques jours, dans quelques semaines, dans quelques mois ou dans quelques années... J'espère seulement que le vilain coup qu'elle vous jouera, sera de ceux dont on se remet facilement... Safia sourit et répond : — Je ne crois pas que Samia peut, un jour, me jouer un vilain tour...Néanmoins, si elle m'en joue un, ce ne sera pas méchant parce que je suis, d'ores et déjà, sur mes gardes...Vous êtes quelqu'un de très intelligent, par conséquent, j'accorde beaucoup d'intérêt à tout ce que vous venez de me dire même si, sur certains points, je demeure sceptique tout en attendant de voir venir les confirmations ou les infirmations. A un moment donné, le jeune homme qui est devant la caisse, derrière le comptoir, fait un signe au jeune serveur qui est en train de discuter avec Safia et celui-ci, avant de se lever, lui dit : — J'ai un appel téléphonique... Ne vous en allez pas ; j'en ai pour deux secondes. Puis, il se lève et Safia, malgré elle, le suit du regard. Et quand elle le voit se saisir du combiné téléphonique, elle ne peut s'empêcher de se demander qui peut bien l'appeler. Est-ce son épouse ? Sa fiancée ? Ou la fille avec qui il sort. Car, il était impossible qu'un homme aussi beau et aussi intelligent n'ait pas de femme dans sa vie. Il raccroche et revient à la table de Safia. (A suivre...)