Un képi sur la tête et un gros sac ouvert, sur le côté. C'est ainsi qu'on reconnaît le facteur. Ce personnage qui exerce un métier qui subit de plein fouet la «révolution numérique» avec le boum qu'elle a engendré dans les échanges électroniques, qui à coup de textos, de courriels et autres (SMS) font lentement entrer la bonne vieille lettre postale dans le grenier de l'histoire humaine... Le grand défi auquel est désormais confrontée la poste algérienne tient en une petite phrase : réinventer le métier de facteur.