Résumé de la 17e partie ■ Méziane réalise que quelque chose ne tourne pas rond chez lui. Il voit des choses que personne d'autre ne voit. Cette fois-ci, Méziane a la certitude qu'il n'est plus comme les autres ! Il était différent ! Et le responsable de cette situation veut qu'il se taise et qu'il n'en parle à personne. Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à ce qu'il perde complètement la tête ? Là, il sent qu'il est encore conscient et il a compris qu'il est différent des autres. Mais que se passerait-il si son mal s'aggravait et qu'il se mette à se dire que ce sont les autres qui sont malades ? Il regarde autour de lui et il voit la hache accrochée à un mur de sa chambre. Il la décroche avec rage. Son idée est toute simple : fracasser le crâne du vieux Tahar. — Où vas-tu, Méziane ? lui demande sa femme en tremblant. — Je vais tuer ce vieux fou de Tahar ! Non seulement il m'insulte injustement, voilà que maintenant, il me nargue sous ma fenêtre ! Comme si c'était le seul lieu où il pouvait s'adonner à ses enfantillages de cinglé ! N'y a-t-il pas d'autres lieux ? Eh bien ! je vais lui montrer de quoi est capable le petit berger qu'il veut intimider et effrayer en pleine nuit. Il se dirige vers la petite échelle en bois qui lui permettait de descendre de «taâricht» et sa jeune femme s'agrippe à lui en hurlant : — Non ! Méziane ! Reste ici ! Tu es fou ? — Laisse-moi passer ! Il se débat tant et si bien qu'il parvient à se libérer. Sa femme le voit alors descendre la petite échelle, traverser en coup de vent la pièce principale de la maison et ouvrir la porte. Au même moment son père se réveille. Et c'est à demi-inconscient qu'il entend Sekkoura hurler : — Oh ! Mon Dieu ! Méziane est sorti avec une hache pour tuer le vieux Tahar ! Vite ! Il faut l'en empêcher ! — Il va tuer le vieux Tahar ? Mais il faut l'en empêcher ! (A suivre...)