Résumé de la 20e partie ■ Après une promenade le long de la côte-est d'Alger, le jeune serveur déposa Safia à Hussein Dey. Entre temps, la magie de la passion a fait son œuvre chez la jeune fille. Vous vous prénommez Safia ? —Oui... —La pure ! C'est très beau...Moi c'est Mounir... —Mounir. Celui qui Eclaire ! C'est joli aussi. J'ai été très ravie d'avoir passé ces moments avec vous, Mounir. —Moi aussi. —Je vous laisse ? —Nous nous laissons... Bon week-end...Et on se revoit bientôt ? Vous savez où me trouver... A la pizzeria...Et le week-end prochain je vous emmène à Tipasa...Vous êtes déjà partie à Tipasa ? —Non... jamais... Elle aurait voulu lui ajouter : «Emmenez-moi où vous voulez !» mais elle se ravisa. En arrivant à la maison, Safia fut toute étonnée de découvrir que sa mère était morte d'inquiétude à son sujet : —Où étais-tu passée ? J'étais très inquiète... Même Samia était inquiète... —Samia ? —Oui...Ta collègue ; elle a téléphoné plus de dix fois pour me demander si tu étais rentrée... Elle m'a dit que vous étiez ensemble et qu'elle t'a laissée dans une pizzeria. Mais qu'es-tu allée faire dans une pizzeria, un jeudi à midi, ma fille ? Tu n'as pas de maison où déjeuner ? —Samia ne t'a pas dit ce qui nous a amenées à entrer dans cette pizzeria ? —Non... Elle m'a seulement dit qu'elle t'a laissée dans une pizzeria. —Elle ne t'a pas dit que c'était elle qui m'avait obligée à y entrer et que par la suite elle a voulu que nous en sortions ? Et comme le lycée où nous travaillons n'est pas loin de là, je ne voulais pas paraître idiote et sortir sans raison d'un endroit où j'étais entrée quelques secondes plus tôt. Si un de nos élèves nous voyait, il serait capable de se dire que nous avions été effrayées par les prix des pizzas. —Non... Elle ne m'a rien dit de tout cela. Elle m'a seulement dit qu'elle t'avait laissée dans une pizzeria. Moi, j'avais peur qu'il te soit arrivé quelque chose. —Non...Il ne m'est rien arrivé ....J'ai mangé une pizza puis je me suis promenée un peu en ville.... Pardonne-moi, si je t'ai fait peur, mère...Cela ne se reproduira plus...Si je dois tarder, je te téléphonerai... Soudain, la sonnerie du téléphone retentit : —Ah ! C'est sûrement elle encore! s'exclama la mère. —Je vais lui répondre... —Très bien...Moi, pendant ce temps, je vais préparer une tasse de café... Tu boiras une tasse avec moi, n'est-ce pas ? —Oui, bien sûr. Safia décrocha. C'était effectivement Samia qui venait encore d'appeler. (A suivre...)