Assassinats, rapt, viol / Sept terroristes devant la justice Le procès de sept terroristes présumés, impliqués dans des assassinats, pose de bombes dans des lieux publics, rapts et viols depuis 1997 à Alger et ses environs, aura lieu le 23 juin prochain devant le tribunal criminel d'Alger, a indiqué hier mardi une source judiciaire. Parmi les accusés, figure le dénommé Kobbi Hocine, à l'origine également du démantèlement d'une cellule du groupe islamique armé (GIA) à Alger. Les accusés doivent répondre des chefs d'accusation de "constitution d'un groupe terroriste armé, de massacre avec pose de bombes dans des lieux publics, assassinats, rapts et viols». L'affaire remonte à 1997 lorsque l'accusé Hocine Kobbi a été chargé par le GIA à Alger de déposer une bombe artisanale à la gare ferroviaire de Gué de Constantine. L'engin a explosé entre les mains de Kobbi, lui causant une cécité presque totale. Chargé par l'ex-émir du GIA d'exécuter un attentat suicide à la ceinture explosive, Hocine Kobbi décida alors d'informer les forces de sécurité sur les activités de ce groupe terroriste. Il a par ailleurs informé les forces de sécurité des caches des groupes terroristes. Hôpital / Enlèvement d'un nourrisson Six employés du CHU Ibn Badis de Constantine, dont des médecins, ont été suspendus à la suite de l'enlèvement d'un bébé au niveau de la maternité de ce centre hospitalo-universitaire, a annoncé hier mardi le ministre de la Santé. Abdelmalek Boudiaf a précisé que les fonctionnaires suspendus "ne sont pas forcément impliqués, mais ont une responsabilité dans ce qui s'est passé dès lors qu'ils étaient de permanence au moment des faits". Boudiaf, tout en rappelant qu'une enquête est menée actuellement par les services de sécurité pour déterminer les circonstances de cet enlèvement, n'a pas exclu l'existence d'une "complicité" dans cette affaire. Il a indiqué, à ce propos, que les établissements hospitaliers seront renforcés par des caméras de surveillance en guise de mesure préventive. Le ministre de la justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a pour sa part affirmé avoir donné des instructions au procureur général près la Cour de Constantine afin d'"agir avec fermeté", en vue de faire toute la lumière sur les conditions d'enlèvement de ce nourrisson. Justice / Khalifa ne sera pas extradé Le ministre de la Justice, garde des Sceaux a affirmé hier mardi que "l'Algérie n'extrade pas les citoyens algériens pour qu'ils soient jugés à l'étranger". Tayeb Louh a précisé que "l'Algérie n'extrade pas les citoyens algériens pour qu'ils soient jugés à l'étranger, conformément à la loi". Le tribunal criminel près la Cour de Blida avait jugé cette affaire en première instance en mars 2007. 94 accusés étaient alors présents dans le box des accusés. Une dizaine étaient en fuite, dont le principal accusé, Abdelmoumen Khelifa. Les accusés avaient été jugés notamment pour les chefs d'inculpation d'"association de malfaiteurs, vol qualifié, escroquerie, abus de confiance et falsification de documents officiels". Des peines, allant jusqu'à la perpétuité avaient été prononcées à l'encontre des principaux accusés, dont le responsable du Groupe Khalifa, Abdelmoumène Rafik Khelifa. La justice avait été saisie pour cette affaire après que la Banque d'Algérie eut constaté en 2003 un trou de 3,2 milliards de dinars dans la caisse principale de la banque El Khalifa. Projet / la ville nouvelle de Hassi Messaoud confiée à des entreprises publiques L'Etablissement de la ville nouvelle de Hassi Messaoud (EVNH) a signé mardi deux contrats avec des groupements d'entreprises et de bureaux d'études publics pour la réalisation d'études d'exécution et de suivi des travaux de voieries et réseaux divers de la future nouvelle ville. Le premier contrat concerne la réalisation des études d'exécution et des travaux de voirie et réseaux divers (VRD) de la ville nouvelle de Hassi Messaoud et de la zone d'activités logistiques (ZAL). Ce marché, dont de délai de réalisation à été fixé à 45 mois pour un montant de 90,68 milliards DA, a été attribué à un groupement composé de quatre entreprises publiques, à savoir Cosider travaux publics, chef de file, et Cosider canalisations, GCB (Société nationale de génie civil bâtiment, filiale Sonatrach) et Kahrif (Société de travaux d'électrification). Le second contrat porte, quant à lui, sur l'approbation des études d'exécution et de suivi, de contrôle et de coordination des travaux de VRD de la ville nouvelle de Hassi Messaoud et de la ZAL.