Résumé de la 6e partie ■ Chaâbane est inquiet parce que sa sœur a abandonné ses chats devant un restaurant où un employé les a trouvés. Il aurait voulu qu'elle les laisse dans un lieu où elle n'aurait aucune chance de les retrouver. Le lendemain matin, Chaâbane se rendit au bureau de Djamila et lui lança jovialement. —Ah ! Djamila ! Tu as joué ton rôle à merveille ! Ma sœur est tombée dans le panneau ! Elle a été si secouée par ta colère et par les mots que je lui ai dit qu'elle a décidé de se débarrasser de ses chats ! Tu es une grande comédienne, tu sais ? — Non, je ne suis pas une comédienne ! Je n'ai fait qu'exprimer le fond de mon cœur ! J'aurais voulu que tu voies en moi plus qu'une collègue ! Tu es aveugle ou quoi, Chaâbane ? A moins que tu aies une autre femme en vue. Chaâbane regarda Djamila avec des yeux exorbités par la stupeur. — Oh ! Djamila...Qu'essaies-tu de me faire comprendre ? — C'est pourtant clair, Chaâbane. Nous nous connaissons depuis des années et j'ai eu tout le loisir de t'étudier et j'ai pu acquérir la conviction que tu es un homme brave, gentil et honnête. Un homme qui ferait rêver n'importe quelle fille de bonne famille... — Oh ! Djamila tu es en train de me faire comprendre que ...que.... ? — Tu n'as pas fini ta phrase, Chaâbane mais je devine ce que tu veux dire...et je te dis : oui. —Oui ? Oh ! Mon Dieu ! Ce n'est pas vrai... — Je sais que normalement une fille bien éduquée ne parle pas ainsi à un homme...si moi j'ai osé, c'est parce que tout d'abord, j'ai trop attendu. Ensuite parce que tu n'es pas un homme comme les autres, Chaâbane. Tu es un ange. Mais un ange qui a peut-être en vue une autre femme... — Non, non, je t'assure que je n'ai pas d'autres femmes en vue... — Je...je...j'ai vu les efforts que tu avais déployés une fois pour régler le problème de cette jeune fille dont la voiture avait été heurtée par un autobus. Elle te plaisait cette fille...C'est ce que toutes nos collègues avaient déduit. —Non...Vous vous trompez toutes... Cette pauvre fille avait un seul bien c'était sa petite voiture et un autobus la lui avait endommagée. Elle m'avait fait pitié c'est tout. Je tenais à ce que l'assureur de l'autobus paie, c'est pourquoi nous sommes partis en justice. Cela dit puisque nous en sommes aux confidences, j'avoue qu'il y une femme dans ma vie. Une femme que j'aime à la folie. Une femme qui hante non pas mes nuits mais chaque seconde de ma vie. Mais je ne lui ai jamais rien dit parce que je n'ai rien à lui offrir. Pas même une petite chambre chez mes parents à cause de la manie qu'a ma sœur d'élever des chats.( A suivre ...)