Résumé de la 10e partie ■ La mère de Chaâbane apprend que son fils connaît une fille. Elle veut tout savoir sur elle. La mère de Chaâbane sourit : — Tu es un petit malin toi. Latifa m'a tout raconté. Elle m'a même décrit cette fille et elle m'a dit qu'elle portait très bien son prénom. Elle s'appelle Djamila, n'est-ce pas ? — Oui...mère. — Et elle est très belle, hein ? C'est ce que m'a dit en tout cas ta sœur. — Oh ! Maman, Latifa exagère un peu...Djamila me plaît surtout parce que c'est une fille qui a du caractère. C'est une fille qui se contente de faire son travail. Elle déteste les histoires. Jamais personne n'a dit du mal d'elle au bureau parce qu'elle est tout simplement irréprochable. Il y a juste quelques filles qui la détestaient au début parce qu'elles la jalousaient mais par la suite, tout est rentré dans l'ordre. Elles ont fini par comprendre qu'elle les ignorait et qu'elles n'avaient rien à craindre d'elle. Parce que tu sais, maman, d'habitude les filles qui sont belles sont sources de problèmes pour leurs collègues de travail. — Ah ! tu reconnais donc qu'elle est belle ? — Enfin, disons qu'elle n'est pas moche. — Ah ! Mon fils, si elle est belle comme Latifa me l'a affirmé, je serai la maman la plus heureuse du monde. Je ferai crever de jalousie ta tante Nora... Chaâbane adressa à sa mère un regard intrigué : — Mais pourquoi feras-tu crever de jalousie ma tante Nora ? Au lieu de penser à l'inviter à ma fête si jamais ce projet de mariage aboutit, toi, tu cherches des problèmes. — Non, Chaâbane...Je ne cherche pas à créer des problèmes. Il y a cinq ans de cela, j'ai demandé la main de Souad pour toi...Et elle a refusé. — Quoi ? Tu as demandé la main de Souad pour moi ? Mais pourquoi ne m'en as-tu rien dit ? — Je ne t'ai rien dit parce que ta tante a refusé. — Mais même moi j'aurais refusé, mère. Souad est comme ma sœur. C'est la fille de ta sœur ! Et en plus, nous avons été élevés ensemble. Jamais je ne pourrais l'épouser ! Mais maman, pourquoi fais-tu des choses en cachette ? Pourquoi ne nous consultes-tu pas ? Imagine que ta sœur ai accepté de t'accorder la main de sa fille et que moi par la suite je l'ai refusée ? Qu'est-ce qu'elle aurai pensé ? Elle n'aurait rien dit parce qu'elle avait déjà dit non et que toi bientôt tu vas te marier avec cette Djamila. — Chaâbane ne répondit pas. Il était en train de se dire qu'il serait peut-être criminel d'épouser Djamila. La pauvre ! Elle vivrait l'Enfer entre sa mère et Latifa ! (A suivre...)