L'Algérie pourrait rejoindre, dès jeudi prochain, le cercle restreint des équipes africaines et arabes à passer au deuxième tour d'une Coupe du monde. En effet, elles ne sont que six nations à avoir franchi ce cap. Le Maroc, le Cameroun, le Nigeria, le Sénégal, le Ghana et l'Arabie saoudite. Nos voisins marocains étaient les premiers à montrer le chemin. C'était au Mondial mexicain de 86, lorsque le groupe magique de Timoumi, Bouderbala, Krimau, Dolmi, Badou Zaki... entre autres, ont surclassé leur groupe, composé de la Pologne, de l'Angleterre et du Portugal. C'est le premier pays africain à franchir ce seuil. Lors de l'édition suivante, en 1990, le Cameroun avait réussi à dompter le champion du monde, l'Argentine, mais son aventure s'est arrêtée en quarts de finale face à l'Angleterre. Le parcours des Africains a continué à donner lieu à des équipes qui ont tenu tête aux meilleurs du monde. L'exemple du Nigeria en 1994 est édifiant. Amokachi, Yekini et Okocha ont réalisé un véritable exploit. Sur le plan arabe, l'Arabie saoudite de Saeed al-Owairan, s'est qualifiée pour les 8es de finale. L'attaquant saoudien avait inscrit l'un des plus beaux buts d'une phase finale d'un Mondial face à l'un des meilleurs gardiens de but de l'époque, le Belge, Michel Preud'homme. En 1998, le Nigeria était la meilleure équipe africaine en atteignant les 8es de finale (éliminé par le Danemark 1-4). Mais en 2002, ni l'Afrique du Sud, ni le Cameroun, ni le Nigeria, encore moins la Tunisie n'ont réalisé quelque chose. La palme est revenue au Sénégal, dont c'était la première participation à une phase finale de Coupe du monde. Fadiga, Hadj Diouf, Habib Bey entre autres ont hissé le Sénégal jusqu'en quarts de finale. En 2006, il y a eu l'émergence du Ghana, éliminé en huitièmes de finale par le Brésil. Lors de la dernière édition en 2010 a vu également le Ghana réussir un parcours grandiose. Les Black Stars ont été éliminés in extremis par l'Uruguay en quarts de finale.