Résumé de la 53e partie ■ Au moment où tout le monde s'y attend le moins, une vieille femme intervient et commence à révéler quelques secrets. La vieille femme poursuivit : J'ai consulté une vieille femme, qui est morte aujourd'hui, et elle m'a expliqué qu'il arrivait souvent que l'incapacité d'avoir des enfants soit le fait du mari et elle m'a conseillé de commettre l'acte le plus ignoble qui puisse exister : prendre la semence d'un autre homme. Au début, je n'ai pas voulu l'écouter parce que si j'acceptais de commettre ce qu'elle me demandait, je trahirais mon mari, le bébé qui allait naître tout en m'attirant la colère de notre Créateur. Mon mari était chaque jour un peu plus triste...Tous les hommes du village emmenaient aux champs leurs enfants pour les initier aux travaux des champs et à la dureté de la vie. Mon mari, lui, le pauvre Salem, continuait à regarder avec envie les enfants des autres. Je savais qu'il finirait par céder devant le harcèlement de sa mère qui ne cessait de lui ordonner de me répudier pour qu'elle lui ramène une femme capable d'être mère. Je me voyais répudiée, vivant honteusement chez mes parents ou remariée avec un homme âgé avec qui je souffrirais le martyre...Après avoir réfléchi, j'ai décidé de passer à l'action ! En moi, avaient disparu toute honte et toute pudeur. Seul comptait ma vie d'épouse que je voulais sauver à tout prix... La mère du défunt Lmadjid se tut, réfléchit et au moment où elle allait poursuivre, Slimane intervint : Elle m'a sollicité et j'ai accepté... Quelque temps plus tard, Lmadjid est né. Le sang de tous les villagois qui étaient là se glaça. En entendant ces mots, Méziane hurla et se tint la tête : Oh ! Mon Dieu : Tu veux dire, père, que Lmadjid était mon demi frère ? Oui. Oh ! Mon Dieu ! C'était donc pour cela que nous avions de la sympathie l'un pour l'autre. Le même sang coulait dans nos veines. Les villageois se regardèrent sidérés, ne croyant pas ce qu'ils venaient d'entendre. ( à suivre...)