Date Mercredi prochain, l?Euro atteindra sa vitesse de croisière avec le déroulement des demi-finales. Le 12 juin, elles étaient seize sélections nationales au départ, seize jours plus tard, alors que le tournoi s'accorde 48 heures de pause, elles ne sont plus que quatre à pouvoir espérer brandir, le 4 juillet, le trophée final de l'Euro-2004 de football. Pas forcément celles que l'on attendait. La bande des cinq grands d'Europe (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne et France) brille, en effet, par son absence au sein de ce dernier carré. Que les pays dans lesquels se produisent à longueur de saison les meilleurs joueurs de la planète dans les équipes les plus riches ne figurent pas au sein de l'élite a de quoi troubler les instances dirigeantes. La dérive, déjà constatée lors du Mondial-2002, semble confirmer que le modèle industriel qui préside désormais au développement des clubs les plus puissants est mauvais pour la santé de leur sélection nationale. Les chaises laissées vides sont néanmoins bien occupées par le Portugal, pays organisateur, les Pays-Bas et la République tchèque, deux anciens vainqueurs. La présence de la Grèce est inattendue, mais nullement usurpée. Portugais et Néerlandais se disputeront mercredi le premier billet pour la finale. Le second se joue jeudi entre les Tchèques, grands favoris, et des Grecs réputés «tueurs de géants» depuis qu'ils ont battu le Portugal (2-1) en match d'ouverture, éliminé la France et contribué à renvoyer l'Espagne dans ses foyers. Le programme des demi-finales Mercredi 30 juin : (19h 45) : Portugal - Pays-Bas à Lisbonne Jeudi 1er juillet : (19h 45) : Grèce - République tchèque à Porto.