Résumé de la 3e partie La reine mourut et Messaoud proposa au roi de lui vendre une «princesse» pour 100 DA. Le roi accepta. Messaoud lui réservait, en fait, une jument en guise de femme. Ils poussent la jument par-ci, la tirent par-là. Heureusement que l'animal est maigre ! A force de tirailler et de forcer, ils finissent par installer la vieille jument dans le carrosse. Aussitôt, la voiture s?ébranle vers le château. Le roi était dans son bureau, en train de rédiger un beau compliment à la nouvelle princesse qu'il comptait épouser. Les valets ne savaient comment procéder. L'un d'eux vint dire au roi : ? «Nous sommes revenus de notre voyage en carrosse ; où va-t-on la loger ? ? Dans ma chambre, en haut !» crie le roi agacé. Après bien des craintes et des efforts, les valets réussissent à introduire Princesse dans la chambre du roi et la couchent dans le lit sans toucher à rien. Le roi attendait la tombée de la nuit avant de monter dans sa chambre, tout gêné qu'il était à la pensée de rencontrer une princesse inconnue. Quand il crut que la nuit était venue, il se présenta à la porte de sa chambre et frappa délicatement. La vieille Princesse, qui n'avait pas mangé depuis longtemps, commençait à sentir la faim. En entendant frapper à la porte, la jument commença à hennir : «Hin, hin, hin, hin hin... !» «Elle aussi rirait-elle de moi ? pensa le roi. Elle n'a pas un rire très raffiné !» Le roi pousse la porte, n'allume pas la lumière et se jette sur le lit dans l'intention de saisir le cou de la princesse pour l'embrasser. Il soupçonne bientôt qu'on l'a trompé. Il allume les lampes... et se rend compte de sa situation ridicule. Il commande immédiatement à ses valets d?aller chercher Messaoud sans tarder. Les valets vont trouver ce dernier et lui transmettent le message : ? «Le roi te fait demander immédiatement ! ? Que me veut le roi ? ? Nous n'en savons rien. Nous savons seulement qu'il te fait demander.» Messaoud se rend au château et rencontre le roi qui l'aborde sans grand préambule : ? «Ecoute donc Messaoud, ta princesse, celle que tu m'as envoyée, ce n'est pas une princesse ! ? Eh bien, Sire le roi, vous savez bien que je ne suis pas riche comme vous ; je suis plutôt pauvre. Une vraie princesse c'est une femme de qualité. Moi... vous auriez dû vous en douter ; je ne pouvais avoir autre chose que ma Princesse. Où est-elle maintenant ? ? Dans ma chambre ! ? Je vous la laisse ; épousez-la, faites-en ce que vous voudrez, elle est à vous. Moi je garde l'argent.» Je vous fais grâce des autres détails ; mon conte finit là !