Le vol de téléphones portables n?est devenu réellement un phénomène tentaculaire que parce qu?en face il n?existe aucune stratégie de lutte implacable. Un juriste estime qu?il faut désormais parler de «criminalité» des portables pour différencier ce genre d?infraction des autres et par voie de conséquence penser une panoplie de mesures juridiques pour endiguer le fléau. Abondant presque dans le même esprit, un vendeur agrée de Djezzy propose «sa» solution : «La vente de la puce doit être conditionnée au préalable par la présentation de la facture d?achat du téléphone portable. Dans ce cas précis, les receleurs et les voleurs cesseront de collaborer, car le butin volé ne pourrait en aucun cas être écoulé sur le marché». D?autres revendeurs évoquent la nécessité de mettre au point une stratégie globale pour»rendre inutile le vol de portable». L'arme absolue selon eux: est le numéro IMEI. Faire bloquer sa ligne après un vol de portable empêche certes le voleur de téléphoner aux frais de la victime, mais ne lui interdit pas de se servir de l?appareil, avec une autre carte SIM. Comme cela se fait actuellement en France, un appel doit être fait aux millions d?abonnés pour mettre leur appareil sur une liste noire en signalant immédiatement leur numéro d?IMEI en cas de vol. Ce code IMEI est en effet quasiment inviolable... sur les appareils récents. Ce qui est pratiquement impossible pour les anciens téléphones mobiles : leur numéro étant souvent délivré par série, il est impossible de bloquer plusieurs appareils pour un seul vol.