Depuis quelques jours, la commune de Aïn Taya fait parler d?elle en raison du conflit opposant le P/APC à son vice-président. Cela n?a rien d?original en soi, si ce n?est que ce genre de situations a tendance à devenir un peu trop fréquent au détriment, évidemment, des citoyens. Pour ce cas précis, il s?agit de sinistrés du 21 mai 2003 toujours en attente d?être relogés. Située à une vingtaine de kilomètres à l?est d?Alger, Aïn Taya, au style architectural colonial, surnommé jadis «le petit Paris», vit, depuis quelque temps, au rythme des remous qui agitent les membres de l?Exécutif. En effet, un conflit déclaré oppose le maire actuel, Abdelaziz Rih, à son premier adjoint Ahmed Belamri. Ces deux membres font partie de la liste des indépendants qui avait, pour rappel, réussi à avoir une majorité relative au sein de l?Assemblée populaire de la ville de Aïn Taya. Cette réussite laisse penser que les citoyens de cette ville côtière ont opté pour le changement, du moins, c?est ce qu?ils espéraient. Seulement, les remous actuels ne servent assurément personne, surtout pas les sinistrés de Lounger et de Si Boualem El-Aloui, lesquels expriment leur sentiment que leur détresse est utilisée par les uns et les autres.