Trahison Au lendemain du départ d?Issaâd Bourahli, Sétif est sous le choc. Car l?imprévisible Bourahli, cette fois-ci, a quitté officiellement l?Entente de Sétif. D?emblée, le président Serrar a animé un point de presse. InfoSoir : Comment avez-vous réagi après le départ de Bourahli ? M. Serrar : J?estime que Bourahli a trahi toute une population. Pour moi, son départ est un non-événement. D?ailleurs, c?est un traître au sens large du mot. Il faut dire aussi que vu son comportement et son indiscipline, l?on voulait se séparer de lui. Il devient malhonnête au fil du temps. Sa façon d?agir n?honore guère le club. Pensez-vous que son départ soit justifié ? Ecoutez, Bourahli a reçu tout son argent la saison dernière (640 millions). Je crois qu?il n?a pas à se plaindre. Cette année, le joueur a des desseins au-delà de nos volontés. Il a voulu instaurer sa propre loi. Bourahli veut imposer certains joueurs et le départ d?autres, c?est inacceptable. A ce stade, on a pensé à le céder au plus offrant. Son transfert à l?USMA s?est déroulé discrètement, n?est-ce pas ? Pas du tout. Il voulait quelque part partir. Il a attendu le moment opportun pour le faire. D?ailleurs, il a négocié avec Lefkir avant de signer à l?USMA. Khalfa lui a donné mille et une chances pour qu?il accepte la ligne de conduite du club. Hélas, Issaâd est plus que têtu. Y a-t-il des malentendus entre Khalfa et Bourahli ? Non, absolument pas. J?avoue que Bourahli était le premier à réclamer la venue de Krimo la saison dernière. De bons rapports existent entre les deux hommes. Est-il vrai que vous êtes sur les traces d?un Africain ? Effectivement, je suis en contact avec un joueur de nationalité camerounaise. C?est un joueur de grand talent à vocation offensive.