Résponsabilité Le boss sétifien, Abdelhakim Serrar, est conscient de l?instabilité du club ainsi que de la malédiction qui frappe le groupe depuis quelque temps. Il se déclare confiant et nie avoir menacé de démissionner. Infosoir : Il semble que rien ne va plus au sein du groupe. Qu?en est-il au juste ? Abdelhakim Serrar : Effectivement, l?Entente vit, ces derniers jours, une véritable agitation. Le climat a atteint son paroxysme et ce, à l?issue du match ESS-CAB qui s?est déroulé au stade du 8-Mai-45. Certes, la roue a tourné en notre faveur, mais on est passé à côté du sujet. Toutefois, les supporters n?ont pas à se montrer aussi hostiles envers mes joueurs. Je ne comprends pas leur attitude. A mon avis, un groupe de pseudo-supporters a dépassé les limites. Donc, je trouve très naturel que mes joueurs réagissent de la sorte. C?est une manière de déstabiliser le groupe. Que les supporters en fassent les frais. Justement Bourahli et Mekhalfi ont été à l?origine de ce mouvement de perturbation. Est-ce vrai ? Nul n?est parfait, l?erreur est humaine. Mes joueurs ont fauté, c?est la loi du football. Issaâd et Mekhalfi n?étaient pas dans leur meilleur jour pour des raisons évidentes. Il n?y a rien de dramatique. D?ailleurs, le match nous l?avons gagné, c?est le plus important. Revenons à vous, est-il vrai que vous êtes démissionnaire ? A un moment donné j?ai failli rendre mon tablier. C?est une décision que j?ai prise dans un moment de colère. Les perturbations qui ont secoué le club m?ont mis devant le fait accompli et pour que le public ne m?en tienne pas responsable, j?ai tenté de démissionner. Mais après réflexions, j?ai décidé d?aller jusqu?au bout et de tout faire pour que cela ne se reproduise plus? Maintenant que Bourahli est revenu, quel est votre sentiment ? Je suis très heureux d?avoir pu convaincre Issaâd de revenir à son club d?enfance, comme d?ailleurs des milliers de supporters de Aïn El-Fouara qui ne veulent plus entendre parler du départ de leur coqueluche. Lui, qui a formulé le v?u de quitter l?équipe est revenu à de meilleurs sentiments. Son intention de quitter le club est plus que justifié vu la pression psychologique. Les critiques dont il a fait l?objet ne laissent aucun joueur de football indifférent. Son retour est très important pour la suite de la compétition. Vous auriez pu remporter les trois points face à Oum El-Bouaghi ? Que s?est-il passé ? Oui, on a raté une occasion en or. Le match était dans nos cordes. L?excès de confiance d?une part et l?effet du jeûne d?autre part y sont pour beaucoup. Et puis l?USC est une équipe à ne pas présenter. On va se rattraper à l?avenir. Côté renfort, Kermali y tient toujours. Où en êtes-vous dans l?affaire des Togolais ? L?arrivée des deux Africains est renvoyée aux calendes grecques. Faute de visa, leur venue est reportée à une date ultérieure. C?est une affaire de document sans plus. Ils rejoindront très bientôt la ville des Hauts- Plateaux. On chuchote, ici et là, le nom d?un certain Amrane ? Voulez-vous nous en parler ? Effectivement, c?est un élément natif d?Oran et qui a fait ses premières classes à l?école oranaise avant de tenter une carrière professionnelle au Golfe. De sérieux contacts sont engagés avec lui et il intégrera le groupe, une fois le volet financier finalisé.