Enfer Face à cet épineux et insoluble problème, bon nombre de Tlemcéniens renoncent à prendre leur véhicule. La densité du tissu urbain de la ville de Tlemcen, caractérisé par l'exiguïté de ses artères et ruelles, enregistre un manque sensible en parkings, notamment dans la vieille cité où se concentrent les activités commerciales. En l'absence d'aires de stationnement et de garages, le problème de stationnement est un vrai «casse-tête» pour les citoyens se rendant au centre-ville pour faire leurs courses, particulièrement à certaines heures où la circulation automobile devient plus dense. Pour éviter les multiples tracasseries du stationnement, tel le paiement des gardiens ou la difficulté de man?uvrer pour entrer dans un quelconque emplacement vide, nombreux sont les citoyens qui renoncent à prendre leurs véhicules. Ceux-ci empruntent, le plus souvent, les transports en commun et les taxis pour se rendre au centre-ville, même si cette alternative n'est toujours pas la plus recommandée en cette période de canicule eu égard aux longues attentes et aux divers désagréments qui en découlent. Cette situation, qui ne cesse de prendre de l'ampleur, n'a pas laissé les pouvoirs publics insensibles. Ces derniers ont procédé à plusieurs reprises à la réactualisation des plans de la circulation urbaine en vue de décongestionner les principaux axes menacés de saturation afin de leur conférer plus de fluidité. Ils avaient envisagé également la construction de parkings de stationnement dans la ville. Des projets portant sur la réalisation de nouveaux parkings en surélévation ont été pensés au profit du centre-ville à l'instar de celui de la rue du 1er-Novembre (Bab El-Djiad) qui, lancé depuis plusieurs années, est à l'arrêt à la suite de la découverte d'une nappe phréatique sur le site d'implantation. Le deuxième projet relatif à la réalisation d'un parking au niveau du quartier populaire de Bab-Zir, dont l'étude a été finalisée, enregistre également un retard dans le lancement des travaux. A chaque saison estivale, le problème du stationnement à l'intérieur de l'ancienne ville resurgit, notamment avec l'augmentation du parc roulant et le nombre de visiteurs. Les commerçants, qui étalent à même le trottoir leurs marchandises en squattant une bonne partie de la chaussée par la pose de panneaux publicitaires et autres objets, empêchent, les automobilistes de se garer devant leurs magasins, ce qui ne fait que compliquer davantage la situation, constate-t-on.