Calvaire Prendre sa voiture pour se rendre au centre-ville constitue un véritable problème pour les conducteurs? A chaque saison estivale, le problème du stationnement à l'intérieur de l'ancienne ville de Tlemcen resurgit, notamment avec l'accroissement du parc roulant et du nombre de visiteurs, dont ceux de la communauté algérienne installée à l'étranger qui viennent passer leurs vacances au pays. Les commerçants, qui étalent à même le trottoir leurs marchandises en squattant une bonne partie de la chaussée par la pose de panonceaux publicitaires et autres objets, gênent, eux aussi, les automobilistes en quête de stationnement. La ville de Tlemcen, caractérisée par l'exiguïté de ses ruelles, n'arrive plus à juguler l'important flux de circulation relevé sur place et drainé, quotidiennement, par la concentration des services publics et autres administrations. Prendre sa voiture, particulièrement pour se rendre au centre-ville constitue un véritable casse-tête pour les conducteurs, notamment en l'absence d'aires de stationnement et autres parkings. Maintes fois revu, le plan de circulation de la ville n'a jamais pu être adapté à cette situation, signalent des automobilistes qui, autant que faire se peut, laissent leurs véhicules pour emprunter les transports collectifs ou les taxis. Les personnes qui veulent se rendre de la périphérie de Tlemcen (Imama, Chetouane ou Oujlida) vers le centre-ville, ne sont pas mieux loties puisqu'elles doivent faire face à de multiples tracasseries quotidiennes. L'expansion de Tlemcen ne s'est pas effectuée de manière réfléchie, a-t-on constaté. Devant cette situation, qui prend de plus en plus d'ampleur, les pouvoirs publics ont procédé à l?actualisation des plans de la circulation urbaine en vue de décongestionner les principaux axes sujets à saturation, à l'instar du prolongement de l'allée des Pins vers l'ex-caserne Miloud, qui attend encore sa concrétisation, vers le boulevard des 24-Mètres. Les pouvoirs publics ont également envisagé la réalisation de parkings dans la ville, à l'instar de celui à étages de la rue du 1er-Novembre (Bab el-Djiad). Cette opération n'a pu être concrétisée, ce qui a obligé l'APC de Tlemcen, selon son premier vice-président, de la confier à un investisseur. Le second projet du genre, implanté au quartier populaire de Bab Zir, et dont l'étude a été finalisée, enregistre également un retard dans le lancement des travaux. Le problème posé par ce site a trait essentiellement aux difficultés liées aux travaux d'aménagement des espaces vides confinés entre les vieilles bâtisses de ce quartier, précise-t-on. Le premier vice-président de l'APC rappelle, par ailleurs, l'attribution des droits de stationnement par adjudication pour un montant de 2,25 millions de dinars par an. Toutefois, l'automobiliste ne constate aucune amélioration de la situation en raison de la mauvaise gestion du stationnement, est-il relevé.