Résumé de la 2e partie L?accusé, tout au long de son procès, sanglote en accusant sa femme de trahison. «Je l?aimais et je continuerai de l?aimer même si je l?ai tuée de mes propres mains?» Hamid, pharmacien, ayant poursuivi de longues études à Paris, s'entretient avec les membres de la cour dans un français châtié. ? «J?ai aimé mon épouse d?un amour fou et je ne cesserai de le faire jusqu?au dernier souffle de ma vie. ? Pourquoi alors avoir commis un crime aussi odieux sur sa personne ? ? Je ne savais pas ce que je faisais? J?étais hors de moi? Vous savez, M. le président, l?amour est aveugle et ma déception était si terrible que je lui ai asséné des coups de couteau sans même me rendre compte que je la perdais pour toujours? ? Pourquoi avez-vous refusé de lui rendre sa liberté ? ? Pour moi, il n?était pas question que je la laisse refaire sa vie avec «l?autre». ? Après votre arrestation, la s?ur de la victime a confié que vous lui aviez dit que vous alliez tuer Samra avant de vous donner la mort? Est-ce exact ? ? Je n?ai jamais dit cela ! Sa s?ur a raconté n?importe quoi, elle ne n?aime pas beaucoup. Peut-on tuer quand on aime ? ? Vous l?avez portant tuée ! ? Oui mais au nom de l?amour ! ? Vous auriez pu lui rendre sa liberté, mais vous avez préféré porter lâchement atteinte à sa vie ! ? Je l?aimais M. le président. Je ne voulais pas la perdre. Son amant lui a tourné la tête... Tout cela est arrivé à cause du lui...» Un témoignage digne d?un film hollywoodien ! Le procès s?étire. Hamid continue d?évoquer les beaux moments vécus aux côtés d?une femme à la beauté inégalable pendant seize ans ? Du côté des témoins, la s?ur aînée de la victime avoue que son beau-frère traitait la défunte avec une infinie douceur. «Pour le remercier, elle le trompait ouvertement. J?ai eu beau la raisonner. En vain. Elle était amoureuse et têtue, M. le président». Quant au «présumé» amant il nie avoir eu un quelconque lien avec la défunte, au grand dam de l?accusé qui s?écrie : «Menteur, je t?ai vu avec elle plus d?une fois !» Malgré la bonne réputation dont jouissait Hamid auprès de ses proches, de ses amis, et des gens du quartier auxquels il ne refusait jamais un service, les membres de la cour estiment «qu?un crime est un crime» et le condamnent à perpétuité pour homicide volontaire avec préméditation.