Résumé de la 5e partie Gallego voulait de nouvelles «esclaves». Il acceptait de ne pas s'en prendre à la fillette, mais, en échange, Charlene devait l'aider à obtenir d'autres «esclaves». Charlene accosta Brenda Judd, 14 ans, et Sandra Colley, 13 ans. Elle leur expliqua qu'elle avait besoin d'aide pour distribuer des prospectus publicitaires sur le parking, et qu'elle leur donnerait quelques dollars si elles l'aidaient. Lorsque les filles acceptèrent, Charlene ajouta qu'elle devait prendre plus de prospectus dans son van et elles la suivirent dans le parking. Elles montèrent toutes les trois dans le van (à l'arrière duquel Gallego avait placé un fin matelas et des couvertures) et Gerald Gallego, qui les avait observées et suivies, arriva un instant plus tard. Brandissant son arme, il attacha les filles en larmes et conduisit à nouveau vers la I-80. Sur la route, il s'arrêta à un magasin de bricolage et laissa Charlene seule avec les filles. Elle ne les aida pas à s'enfuir. L'idée ne lui traversa même pas l'esprit. Gallego revint un moment plus tard avec un marteau et une pelle. Gerald conduisit sur la I-80 jusqu'aux collines de Mustang. Il dit à Charlene de prendre le volant et passa à l'arrière du van, où il viola les deux jeunes filles. Il prit son temps et Charlene continua à conduire à travers les collines du Nevada. Finalement, reprochant à Charlene de conduire trop vite, Gerald reprit le volant. Lorsqu'il s'arrêta, il emmena les filles l'une après l'autre dans l'obscurité, les tua avec son marteau et les enterra. Charlene nettoya le van lorsqu'ils retournèrent à Reno le lendemain matin, mais Gerald décida de garder son marteau et sa pelle. Pendant ce temps, bien que la disparition de Brenda et Sandra ait été signalée, il y eut une certaine confusion concernant deux autres filles qui avaient fugué pour rejoindre une compagnie de cirque itinérant. Même lorsque cela fut tiré au clair, l'enquête, sur la disparition de Brenda et Sandra, ne donna rien. La relation entre Gerald et Charlene Gallego empira. Gerald n'avait jamais été tendre et le sexe se résumait, pour lui, à obtenir son plaisir comme il le voulait et sûrement pas à en donner. Charlene s'était toujours pliée à ses désirs et ses demandes car, pour elle, c'était le devoir d'une épouse de satisfaire sexuellement son mari, quelle que soit la manière. Mais Gallego devenait de plus en plus violent. En juillet 1979, les choses se calmèrent. Gallego trouva un nouvel emploi de conducteur de camion et, pour fêter cela, il s'acheta un 357 Magnum. Il perdit de nouveau son emploi, mais continua à rapporter de l'argent. Il expliqua à Charlene qu'il jouait au poker... Il se plaignit pourtant que Charlene ne gagnait pas assez (il était surtout jaloux de la relation qu'elle avait avec son employeur) et, lassée de ses récriminations, Charlene démissionna à la fin septembre. (A suivre...)