Résumé de la 4e partie Dalila veut révéler à son mari qu'elle a été violée, sa mère l'en dissuade. Djaâfar, en déplacement à l'étranger, doit rentrer incessamment. Djaâfar s'étonne que ce ne soit pas sa femme qui vienne le chercher à l'aéroport mais son beau-frère, Salim. ? Dalila est souffrante, lui dit le jeune homme? une angine ! ? Ce n?est pas quelque chose de plus grave ? demande-t-il avec inquiétude. ? Non, non, dit Salim. A la maison, il trouve Dalila alitée. Elle est très pâle et semble moralement affectée. ? Tu es sûre que c'est une angine ? lui demande-t-il. Saliha, la mère de la jeune femme, répond. ? Elle a pris froid ! Il regarde autour de lui : pas la moindre bouteille de sirop ni de boîte d'antibiotiques. ? Tu n'es pas allée voir le médecin ? ? Non, dit Dalila, honteuse. ? Je la soigne avec du miel et du citron, dit Saliha en s'efforçant de sourire. ? Il faut des antibiotiques, dit Djaâfar. Je t'emmène tout de suite chez le médecin. ? C'est inutile, dit Dalila je vais beaucoup mieux. Elle se lève. ? Tu es sûre que ça va ? demande Djaâfar. ? Puisque je te le dis ! Je vais te préparer un café? Elle va dans la cuisine, suivie par sa mère. ? C'est ainsi qu'il faut faire, lui dit-elle, ton mari ne doit pas avoir le moindre soupçon. Toi même tu oublieras ce qui s'est passé ! Le café prêt, elle retourne auprès de Djaâfar. ? Tu vois que ma médication a porté ses fruits. Mais je crois que ton retour l'a aidée également à guérir. Elle se retourne vers sa fille. Maintenant que Djaâfar est là, je vais rentrer ! ? Reste, demande la jeune femme d?un ton désespéré. ? Non, ton père a besoin de moi ! Sur le pas de la porte, elle lui fait une dernière recommandation : ? Sois naturelle pour que ton mari ne te pose pas de questions. Je suis sûre que tu vas t'en sortir ! Dalila retourne auprès de Djaâfar. ? Alors, lui demande-t-elle en s'efforçant de sourire, et ce colloque, ça s'est bien passé ? ? Oui, dit-il. J?ai pris contact avec la meilleure clinique d'obstétrique. Nous partirons dès que tu auras obtenu ton visa. Les mots «obstétrique» et «partir» la font défaillir. Elle s'affaisse sur un fauteuil, très pâle. Djaâfar se précipite. ?Ce n'est rien, dit-elle, juste un petit malaise. ?C'est sans doute l'effort que tu as fait, dit Djaâfar. Je t'emmène chez un médecin. ? Non, non, c'est inutile, je vais mieux. ? Le médecin te prescrira des fortifiants. ? Tu m'achèteras des vitamines chez le pharmacien? Maintenant, parle-moi de toi ! (A suivre...)