Résumé de la 3e partie Dalila, violée par un inconnu dans son appartement, est plongée dans un profond désespoir. Et son mari qui doit rentrer, le lendemain, de l'étranger? Sa mère, Saliha, trouve une femme abattue. Elle a de la peine à lui faire raconter ce qui s'est passé. ? Je veux mourir ! s'exclame-t-elle quand elle finit son récit au milieu des larmes. ? Tu es folle, dit Saliha qui s'efforce de retenir son émotion. ? Djaâfar revient demain, quel visage veux-tu que je lui offre ? ? Tu feras comme s'il ne s'était rien passé. ? Quoi ! Tu voudrais que je lui cache la vérité ? ? Oui, à moins que tu ne veuilles ruiner ton foyer ! Et elle lui explique qu'elle a eu de la chance que l'homme ne l'ait pas tuée et que tout se soit passé dans la «discrétion». De la discrétion : un mot qui fait réagir Dalila, mais Saliha ne la laisse pas parler. ? Tu aurais aimé qu'il y ait eu des témoins ? Que les voisins te découvrent sur le lit défait ? Tu aurais été obligée de porter plainte, ton mari apprendrait tout... Je sais, Djaâfar est un homme libéral, mais qui peut prévoir, dans ces circonstances, la réaction d'un homme ? S'il ne te répudie pas, il te mènera la vie dure, crois-moi ! Dalila baisse les yeux. ? C'est ma faute ! ? Pas du tout, l'homme était dans le placard, tu ne pouvais pas savoir. ? J'étais plongée dans mes réflexions... Mais quand il a brandi son couteau, j'aurais dû crier. L'appartement voisin n'est pas habité mais les autres voisins auraient entendu ! ? Tu aurais voulu qu'il te tue ou qu'il te balafre ? ? C'est préférable au déshonneur ! Et elle se remet à pleurer. Saliha la prend dans ses bras et la serre contre elle. ? Maman, je voudrais mourir ! ? Ne dis pas cela. Si tu fais un effort, dans quelques jours, tu auras tout oublié ! ? Je ne peux pas oublier. Et Djaâfar qui revient demain... ? Je resterai avec toi, on lui dira que tu es malade. ? Et je ne lui dirai pas la vérité ? ? Il ne vaut mieux pas ! ? Il ne m'a jamais menti et je ne lui ai jamais menti... Et dire que je me préparai à aller à l'étranger avec lui, dans l'espoir de nous soigner pour avoir un enfant ! ? Bien sûr que vous allez partir, dès que tu auras ton visa ! ? Je ne peux pas, maman ! ? Allons, ne dis pas de bêtise ! Tu ne vas pas gâcher la chance qui t'est donné. ? Tout a changé, ce ne sera plus comme avant ! ? Tu vas te rendre malade pour de bon ! Et ton mari qui revient demain ! Tu dois te ressaisir, penser à l'avenir, préparer ton voyage ! ? Après ce qui s'est passé ? ? Je te dis d'oublier ce qui s'est passé, de ne penser qu'à l'avenir. Et l'avenir, j'en suis sûre, te sourira ! (A suivre...)