Le juge aux affaires familiales chargé du dossier Maradona a affirmé hier qu'il n'avait pas d'opposition de principe à ce que l'ex-idole du football argentin aille poursuivre à l'étranger sa cure de désintoxication, pour peu qu'il accepte d'y suivre un traitement sérieux. «Si c'est Cuba, ce sera Cuba. Si c'est la Suisse, ce sera la Suisse, il n'y a pas de problèmes. L'important est que le lieu réunisse les conditions nécessaires», a affirmé le juge Norberto Garcia Vedia, lors d'une conférence de presse. Le magistrat a souligné que Maradona devait accepter de séjourner dans un centre fermé, où il ne disposerait pas de la liberté de ses mouvements. Mardi, lors d'une émission télévisée, Diego Maradona avait demandé en pleurs qu'on le laisse quitter son pays et poursuivre son traitement à Cuba. Quelques heures plus tôt, il avait plaidé sa cause devant le juge Garcia Vedia. «J'ai 43 ans. J'ai l'âge et la capacité de décider de mon sort. J'ai choisi ma vie. Je n'ai tué personne», affirmait l'ancien capitaine de l'équipe albiceleste.