Questions La situation économique et sociale ainsi que l?évolution syndicale sont les principaux thèmes mis en exergue par le secrétaire général de l?Ugta. Ainsi, le premier responsable de la Centrale syndicale s?est montré confiant quant à la prise en charge effective du statut de la Fonction publique et à la réglementation du volet salarial à la prochaine bipartite. «Cela nécessite un traitement de choc afin de faire en sorte qu?à l?avenir, l?élément salarial pourra paraître comme un stimulant pour le fonctionnaire et le travailleur», a-t-il dit. Le plus important est, selon lui, «la codification du statut de la Fonction publique afin d?accélérer les conditions d?évolution de la carrière des fonctionnaires, ce travail est pratiquement achevé», assure le secrétaire général. L?autre volet abordé par M. Sidi Saïd est la compression d?effectif. A ce sujet, il a tenu à rassurer l?ensemble des travailleurs que «la compression n?est pas envisageable». Il est d?ailleurs pour lui inconcevable de parler de «reconsidération du statut de la Fonction publique en évoquant la compression» d?autant plus que certains secteurs souffrent, réellement, d?une insuffisance de personnel. Evoquant la rencontre qui a regroupé le gouvernement et son partenaire social, Sidi Saïd estime que les résultats étaient très satisfaisants et parle d?évolution positive, hormis quelques points qui ne sont toujours pas débattus. «Nous allons vers une démarche consensuelle à la bipartite», estime le secrétaire général et de poursuivre : «C?est une démarche qui donne des résultats et rejette la confrontation qui est une façon de bloquer toute forme de négociation.» Le secrétaire général a, par ailleurs, salué l?activité économique privée qui «consent à s?inscrire dans le cadre de cette politique de développement». «Il s?agit là d?un privé qui paye ses impôts à la collectivité, assume les charges sociales inhérentes à son activité. Ce type d?entreprise privée nous l?encourageons.» Dans le même sillage, Sidi Saïd a indiqué que lors de la prochaine bipartite, l?informel serait au centre des débats, car «le manque à gagner pour la collectivité nationale est considérable. Il l?est, aussi, pour le Trésor public, les caisses de la Sécurité sociale, l?Etat pour tout dire»