Arrêté ■ La réglementation des horaires de dépôt des déchets ménagers devrait permettre à la wilaya de Tizi Ouzou de se débarrasser, un tant soit peu, des ordures qui jonchent les rues de la ville. Un arrêté réglementant les horaires de dépôt des déchets ménagers et assimilés a été signé, récemment, par le président de l'APC de Tizi Ouzou, a indiqué hier mardi le vice-président chargé de l'environnement. Selon cet arrêté, qui «s'impose à l'ensemble des usagers du service public de collecte des déchets», il est stipulé qu'en été, soit durant la période s'étalant du 15 mai au 14 septembre, le dépôt des déchets ménagers doit s'effectuer de 19h à 21h. Pendant la saison hivernale, allant du 15 septembre au 14 mai, le dépôt des ordures se fera durant la tranche horaire située entre 17h30 et 20h. Idir Nekkache a expliqué que cet arrêté fait suite aux différentes mesures engagées par l'APC de Tizi Ouzou, dans le cadre d'une stratégie visant à rendre la capitale du Djurdjura plus propre. Cette décision fait suite à la mise en service, cet été, de l'Epic communale de collecte des déchets ménagers (Codem) et du lancement, durant cette même période, du tri sélectif des ordures au niveau de deux quartiers pilotes de la ville de Tizi Ouzou. En plus de l'organisation des horaires de dépôt des ordures, le même arrêté stipule que «la présentation des déchets à la collecte se fera dans des contenants réglementaires en retrait de la chaussé et dans des sac fermés et déposés à l'intérieur des bacs collectifs». Par cette mesure applicable sur l'ensemble du territoire de la commune, l'APC souhaite «franchir une autre étape dans la gestion de la collecte des déchets ménagers en organisant les horaires de leur dépôt, pour la fin de la journée, afin de coïncider avec la collecte qui s'effectue, à 90%, de nuit à partir de 22h», a ajouté ce responsable qui a souligné l'importance de la collaboration des citoyens pour sa réussite. Une vaste compagne de sensibilisation et de médiatisation par voie de presse et d'affichage dans les quartiers et villages de la commune a été lancée hier mardi par l'APC en direction des citoyens sur cette nouvelle mesure qui, «pour le moment, n'est pas coercitive, mais qui pourrait l'être dans quelques mois», a observé le même responsable. R. L. / APS Grève illimitée des résidents de l'hôpital psychiatrique Fernane-Hanafi Les médecins résidents de l'établissements hospitalier spécialisé de psychiatrie (EHS), Fernane-Hanafi de Oued Aïssi sont en grève depuis une semaine. En effet, les médecins spécialistes en psychiatrie dudit établissement ont enclenché une grève illimitée depuis jeudi dernier pour dénoncer la décision prise par les responsables de l'EHS portant sur la réduction du nombre de postes de résidents en psychiatrie de 12 à 2 postes pour cette année. A travers leur mouvement de protestation, ces derniers entendent protester contre la précarité du terrain de stage et de formation mise à leur disposition au niveau de l'EHS de Oued Aïssi et exigent à ce que cette structure sanitaire devienne un établissement universitaire afin qu'ils puissent mener leur formation de résidanat dans de bonnes conditions. Les médecins résidents de l'établissement hospitalier spécialisé de psychiatrie, ont durci le ton et comptent user de tous les moyens légitimes jusqu'à la satisfaction pleine et entière de leurs revendications. Hier encore, ils étaient dix sept médecins à tenir un rassemblement devant le rectorat de l'université Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou afin d'exiger à ce que l'EHS devienne un établissement universitaire. «Résidents en grève» et «La psychiatrie en danger», sont les principaux slogans des protestataires qui entendent ainsi exprimer un ras-le-bol généralisé suite à cette réduction du nombre de postes considérée comme un coup de massue.Ce n'est pas seulement l'EHS qui est mis à l'index mais aussi les responsables de l'université Mouloud-Mammeri qui sont également interpellés. Ces derniers sont montrés du doigt car ils soutiennent, selon les protestataires que la réduction de postes de résidents est justifiée par le fait que l'EHS ne dispose pas d'un service de psychiatrie en mesure d'accueillir un nombre important de résidents. Ces derniers en appellent toujours aux responsables de l'université afin qu'ils interviennent pour résoudre ce quiproquo.