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Football national /violences, scandales, histoire de montres, pas de CAN, suspension de la JSK... : Raouraoua enchaîne les revers... et les humiliations
Situation ■ Au moment où l'équipe nationale rivalise à l'échelle continentale... voire mondiale, le football algérien touche le fond et vit sa période la plus noire. Jamais, la balle ronde algérienne n'est tombée aussi bas. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, le football national est au plus mal, alors que l'équipe nationale est parvenue à se hisser à la 20e place du classement de la Fifa (une position historique). Cette mauvaise passe s'est accélérée depuis la mort de l'attaquant camerounais de la JSK, Albert Ebossé, tué sur un terrain algérien. Depuis ce jour-là, l'Algérie du foot s'est retrouvée dans le collimateur des instances footballistiques mondiales. Voulant à tout prix positiver l'image de l'Algérie, les responsables du football national n'ont pas évité cette situation. Ils savaient au fond d'eux-mêmes que les choses n'allaient pas être si simples. Le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, qui se targue d'avoir monté une équipe nationale compétitive et ambitieuse, a oublié le plus important, à savoir mettre des bases solides pour le sport roi en Algérie. Malheureusement, Raouraoua n'est pas le président du football algérien, mais plutôt le président de l'équipe nationale. Personne ne peut nier le fait qu'il monté une équipe nationale conquérante, mais en parallèle, il n'a rien fait pour hisser notre football au même niveau. Raouraoua enchaîne les revers et les camouflets depuis quelques temps, alors qu'il était sous les feux de la rampe après l'excellent parcours des Verts au Mondial brésilien. Ainsi, après la mort d'Ebossé, qui a bouleversé le paysage footballistique algérien, les sorties du président de la FAF se font de plus en plus rares. Les humiliations s'enchaînent à une vitesse vertigineuse. Quelques semaines après le drame de Tizi Ouzou, le patron de la FAF devait faire face à un scandale qui a éclaboussé la puissante instance qui gère le football mondial, la Fifa. En effet, selon The Sunday Times plusieurs membres du comité exécutif auraient reçu en cadeau une montre d'une valeur de 25 000 dollars et Raouraoua aurait été parmi ceux-là. Blatter a étouffé cette histoire en demandant aux membres de son exécutif de restituer ces «cadeaux», alors qu'au niveau de la FAF c'est le black-out total, concernant cette affaire. Et ce n'est pas fini pour Raouraoua. Alors qu'il se trouvait à Addis-Abeba afin de défendre le dossier de l'Algérie pour l'organisation d'une Coupe d'Afrique des nations, il se retrouve confronté à un autre scandale, qui touche, cette fois, l'arbitrage algérien. Mounir Bitam, un arbitre international, a jeté un pavé dans la mare en dénonçant le profond malaise dans lequel se trouve l'arbitrage algérien. Bitam n'a pas hésité d'accuser de hauts responsables du football algérien (Kerbadj et Hammoum) de «manipuler le jeu». Le geste de Bitam, qui avait quitté le terrain après 27 minutes de jeu, reste une première dans les annales du football national, lui qui voulait dénoncer les plus hauts responsables de la discipline. Les choses ne sont pas restées là puisque le football algérien a reçu un coup sévère avec la suspension de la JSK en compétition africaine pour deux saisons. Et pour couronner le tout, Raouraoua a subi une douche froide hier à Addis-Abeba lorsque la CAF a dévoilé les pays auxquels a été attribuée l'organisation de trois Coupes d'Afrique des nations. La candidature de l'Algérie n'a pas été retenue par la CAF, ni pour 2019, ni pour 2021 encore moins pour 2023. Ce sont le Cameroun, la Côte d'Ivoire et la Guinée qui ont eu cet honneur. Sale temps pour le président de la FAF, qui espère toujours voir l'instance continentale lui accorder l'honneur d'organiser la CAN-2017... pour services rendus.