Résumé de la 28e partie ■ Faïza apprend que le père de Farid est quelque peu anormal... Il n'aime pas les femmes. La jeune fille répondit : — Il est possible qu'il le soit. On dit bien tel père tel fils, non ? — Oui... C'est ce qu'on dit en effet mais cela n'est pas toujours vrai. Il y a des exceptions. — Ah ! Tu veux courir le risque et te marier avec ce type ? Mais tu es folle, ma vieille ! — Tu crois que je cours un grand risque en l'épousant ? — Je ne voudrai pas t'influencer mais moi à ta place crois-moi, je préfère la prudence : il y a d'autres hommes dans le pays ! Et en plus, tu es loin d'être une fille quelconque. Tu es même très belle. Si tu t'offrais, en plus, une petite séance d'embellissement, tu ferais des ravages autour de toi... Faïza resta insensible à ce compliment et préféra poser la question qui la taraudait : — Si Farid était comme son père, pourquoi voudrait-il m'épouser ? — Ah ! La bonne question ! C'est pour mériter d'être un homme honorable dans la société. C'est pour se donner une image respectable aux yeux des autres. — Oh ! Mon Dieu ! Cela signifie qu'il tient à son image dans la société et il se moque complètement du tort qu'il va me causer pour toute ma vie ? — Exactement, ma fille ! Si tu acceptes de l'épouser tu subiras le même sort que la femme que le père de ce médecin a épousée autrefois. Faïza regarda la jeune fille un bon moment puis se leva. — Hé ! Où vas-tu ? lui demanda l'autre. — Je dois sortir...Je sens que j'étouffe ici... Comme elle se dirigea vers la porte en titubant, l'autre se leva pour lui tenir compagnie. Elle avait bien fait parce que dès que Faïza fut arrivée sur le trottoir, elle vacilla. Par chance la jeune fille avait anticipé sa chute et avait réussi à l'attraper et à empêcher sa tête de heurter le sol. Comme Faïza était très lourde, elle ne put la tenir longtemps et elles s'étalèrent toutes les deux sur le trottoir. A demi inconsciente, Faïza entendit la jeune fille appeler : — Mourad, où es-tu ? Viens nous aider. Un jeune homme arriva en courant et s'agenouilla près des deux jeunes filles. Et Faïza qui était dans un état second mais consciente, entendit la voix du jeune homme. — Qu'y a-t-il Saliha ? — Cette jeune fille se sent mal. — Qu'est-ce qu'elle a ? Un malaise cardiaque ? — Non... elle s'est juste évanouie... enfin, je crois... Il faut l'emmener à l'hôpital... — Ne bouge pas ; je vais ramener la voiture... j'ai garé à une centaine de mètres d'ici. A suivre