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Un automobiliste très en colère
Agression
Publié dans Le Midi Libre le 28 - 02 - 2012

Houria, 18 ans, n'était pas en retard mais quand son frère prenait la voiture de leur père, elle ne manquait jamais de lui demander de l'emmener jusqu'à la fac qui se trouvait sur son chemin.
Houria, 18 ans, n'était pas en retard mais quand son frère prenait la voiture de leur père, elle ne manquait jamais de lui demander de l'emmener jusqu'à la fac qui se trouvait sur son chemin.
- J'ai un examen, Farid et je déteste arriver à un examen après avoir enduré les souffrances des transports en commun.
Mais ce matin son frère lui répondit :
- Ah ! non…Houria…arrête ton cinéma…Tu ne souffres pas dans les transports en commun. Le bus universitaire passe près de la maison, tu n'as qu'à l'attendre !
- Hé ! Cette voiture n'est pas à toi ! J'ai le droit d'en disposer aussi…
- Oui, je sais, mais moi j'aime rouler lentement et prendre tout mon temps mais quand tu es avec moi, tu n'arrêtes pas de me demander d'aller un peu plus vite pour ne pas être en retard à ton cours ou à ton examen.
- Allez, ce matin, je ne te dirai rien… et puis tu n'as pas besoin d'aller vite. Il n'est que 7h et mon examen est à 9h.
Le père qui avait du mal à prendre son petit-déjeuner en raison des enfantillages de ses deux enfants qui pourtant étaient maintenant des adultes, les fusilla du regard et leur dit :
- Un mot de plus et je prends les clefs de la voiture avec moi.
Les deux étudiants se turent parce qu'ils savaient que les menaces de leur père ne sont jamais des paroles en l'air.
Une quinzaine de minutes plus tard, Farid et Houria quittèrent le quartier où ils habitaient à bord de la voiture de leur père. La circulation était dense comme tous les matins mais Farid n'avait aucune raison de s'énerver. Il était 7h15 et l'examen de sa sœur ne commençait qu'à 9h. Lui aussi avait un examen mais à 10h, à la fac centrale. Soudain le téléphone mobile de Houria retentit et quand elle eut répondu à la communication elle s'écria :
- Quoi ? Ce n'est pas vrai ? Tu en es sûre ? Mais pourquoi ne pas me l'avoir dit hier ? Tu croyais que je le savais ? Non je ne le savais pas.
Dès qu'elle coupa la communication, elle lança à Farid :
- Mauvaise nouvelle, Farid…mon examen n'est pas à 9h mais à 8h !
- Tu plaisantes ?
- Non, je ne plaisante pas, une camarade de fac vient de me l'annoncer…
- Et alors où est le problème ? 8h ou 9h…c'est la même chose…
- Non ; ce n'est pas la même chose…tu dois accélérer un peu, sinon j'arriverai en retard.
- Et voilà que ça recommence…. Tu sais bien que je n'aime pas la vitesse. Si jamais la voiture reçoit le moindre choc, papa ne me la donnera plus…
- Il te la donnera, il te la donnera…Allez, cesse de parler dans le vide et appuie sur l'accélérateur.
- D'accord…mais s'il te plait, tais-toi parce que quand tu parles, tu me déconcentres.
Houria se tut et Farid commença à accélérer. La voiture roulait depuis cinq minutes quand soudain, celle qui la précédait freina. Comme ses feux arrières ne s'étaient pas allumés, Farid freina sec mais ne put éviter de la heurter. Le choc n'était pas grave et il ne s'était soldé que par quelques éraflures au niveau des pare-chocs des deux voitures. Mais il faut croire que l'autre automobiliste était du genre nerveux puisqu'il descendit en gesticulant et en vociférant contre Farid
- Qu'est-ce qui t'a pris, imbécile ? avait- il aboyé.
Celui-ci décida de ne pas lui répondre parce qu'il ne voulait pas que l'incident prenne une ampleur astronomique, ce qui pourrait au bout du compte se solder par deux retards à deux examens.
- Pourquoi tu ne réponds pas ? Tu es avec une chienne et tu te crois tout permis ? Chien !
- S'il te plait, mon frère….L'accident n'est pas grave…Il est inutile d'en faire tout un plat…
Les autres automobilistes qui se trouvaient derrière s'étaient mis à klaxonner. L'automobiliste nerveux remonta dans sa voiture.
Farid, pour redorer son blason devant sa sœur, lui dit que s'ils n'étaient pas pressés, il aurait montré au malotru de quel bois il se chauffait. Et celle-ci de lui rétorquer :
- Allez, allez, regarde devant toi. C'est le genre de type à qui il ne faut rien montrer ! Tu as vu la tête qu'il a ? Tu as bien fait de ne lui avoir pas répondu sinon il se collerait à nous, nous empoisonnerait la journée et nous n'arriverons jamais à l'heure à nos examens.
Farid sourit et dit à sa sœur :
- Je suis heureux de découvrir que tu fais preuve d'une grande sagesse quand tu le veux.
- Ce n'est pas de la sagesse ! C'est mon examen que je n'ai pas envie de rater…C'est tout.
Il s'écoula un bon moment au cours duquel les deux jeunes gens ne se dirent plus rien. Puis brusquement après avoir fouillé dans son cartable Houria s'écria :
- Farid, s'il te plait arrête-toi ! arrête-toi !
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Qu'as-tu oublié ?
- Je n'ai pas de stylo…Je dois en acheter un…
- Mais pourquoi veux-tu que je m'arrête ici ? Il n'y a pas de boutique où l'on vende des stylos à côté de la fac ?
- Non…et en plus ce kiosque a de très bons stylos… Arrête-toi, je te dis…
- D'accord, je m'arrête…
Houria descendit et Farid resta dans la voiture.
Pour rallier le kiosque en question, Farida dut traverser la route. Farid suivit du regard sa sœur et il vit un jeune homme l'aborder. Il pensait que c'était quelqu'un qu'elle connaissait ou qui la sollicitait pour lui demander un renseignement. Mais brusquement il se passa quelque chose de si inattendu et de si inhabituel que Farid pendant un moment demeura comme paralysé : le jeune homme se mit à crier et poussa sa sœur qui tomba à la renverse. Il sortit alors de la voiture pour lui porter secours puis revint sur ses pas pour récupérer les clefs de la voiture. Entre temps, il se passa quelque chose d'incroyable : l'homme avait enlevé sa ceinture en cuir et s'était mis à l'utiliser comme un fouet contre Houria qu'il roua de coups si violents que chaque fois qu'ils tombaient sur la jeune fille des claquements sonore se faisaient entendre. Au moment où Farid arrivait au niveau de l'agresseur, celui-ci s'enfuit. Il ne lui courut pas après parce qu'il devait d'abord porter secours à sa sœur. Il le suivit néanmoins du regard et il le vit monter dans une voiture qui démarra en trombe. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il reconnut l'automobiliste dont il avait heurté la voiture quelques minutes plus tôt et qui les avaient, lui et sa sœur, traités de chiens ! Il était rancunier et agressif à ce point ? Farid s'agenouilla près de sa sœur et vit quelle portait de grandes blessures au visage.
- Farid…J'ai mal…j'ai mal aux yeux et à la tête…Emmène-moi à l'hôpital…
- Oui, oui…c'est ce que je vais faire…
- Avec quoi m'a-t-il frappée ?
Une barre de fer ?
- Non…Il a utilisé sa ceinture…
- Mais pourquoi ? Que lui-ai-je fait ?
- Toi, tu ne lui as rien fait. Tout est de ma faute. Il n'a pas apprécié que je l'aie heurté… C'est l'automobiliste de ce matin…
- Ce n'est pas vrai ? je ne l'ai pas reconnu…C'est lui ? Mais il est fou ! C'est un vrai danger public, ce type !
Une jeune fille s'approcha de Farid et lui tendit une feuille de papier :
- Voilà khouya j'ai relevé la matricule de la voiture au cas où tu voudrais déposer plainte.
Ce jour-là Farid et sa sœur ratèrent leurs examens. Ils passèrent la matinée à l'hôpital puis au poste de police où ils déposèrent plainte.
Tout récemment, l‘agresseur a été jugé au tribunal de Chéraga pour insultes, coups et blessures.
Le procureur a requis contre lui deux ans de prison ferme et 20 millions de centimes de dédommagement.
- J'ai un examen, Farid et je déteste arriver à un examen après avoir enduré les souffrances des transports en commun.
Mais ce matin son frère lui répondit :
- Ah ! non…Houria…arrête ton cinéma…Tu ne souffres pas dans les transports en commun. Le bus universitaire passe près de la maison, tu n'as qu'à l'attendre !
- Hé ! Cette voiture n'est pas à toi ! J'ai le droit d'en disposer aussi…
- Oui, je sais, mais moi j'aime rouler lentement et prendre tout mon temps mais quand tu es avec moi, tu n'arrêtes pas de me demander d'aller un peu plus vite pour ne pas être en retard à ton cours ou à ton examen.
- Allez, ce matin, je ne te dirai rien… et puis tu n'as pas besoin d'aller vite. Il n'est que 7h et mon examen est à 9h.
Le père qui avait du mal à prendre son petit-déjeuner en raison des enfantillages de ses deux enfants qui pourtant étaient maintenant des adultes, les fusilla du regard et leur dit :
- Un mot de plus et je prends les clefs de la voiture avec moi.
Les deux étudiants se turent parce qu'ils savaient que les menaces de leur père ne sont jamais des paroles en l'air.
Une quinzaine de minutes plus tard, Farid et Houria quittèrent le quartier où ils habitaient à bord de la voiture de leur père. La circulation était dense comme tous les matins mais Farid n'avait aucune raison de s'énerver. Il était 7h15 et l'examen de sa sœur ne commençait qu'à 9h. Lui aussi avait un examen mais à 10h, à la fac centrale. Soudain le téléphone mobile de Houria retentit et quand elle eut répondu à la communication elle s'écria :
- Quoi ? Ce n'est pas vrai ? Tu en es sûre ? Mais pourquoi ne pas me l'avoir dit hier ? Tu croyais que je le savais ? Non je ne le savais pas.
Dès qu'elle coupa la communication, elle lança à Farid :
- Mauvaise nouvelle, Farid…mon examen n'est pas à 9h mais à 8h !
- Tu plaisantes ?
- Non, je ne plaisante pas, une camarade de fac vient de me l'annoncer…
- Et alors où est le problème ? 8h ou 9h…c'est la même chose…
- Non ; ce n'est pas la même chose…tu dois accélérer un peu, sinon j'arriverai en retard.
- Et voilà que ça recommence…. Tu sais bien que je n'aime pas la vitesse. Si jamais la voiture reçoit le moindre choc, papa ne me la donnera plus…
- Il te la donnera, il te la donnera…Allez, cesse de parler dans le vide et appuie sur l'accélérateur.
- D'accord…mais s'il te plait, tais-toi parce que quand tu parles, tu me déconcentres.
Houria se tut et Farid commença à accélérer. La voiture roulait depuis cinq minutes quand soudain, celle qui la précédait freina. Comme ses feux arrières ne s'étaient pas allumés, Farid freina sec mais ne put éviter de la heurter. Le choc n'était pas grave et il ne s'était soldé que par quelques éraflures au niveau des pare-chocs des deux voitures. Mais il faut croire que l'autre automobiliste était du genre nerveux puisqu'il descendit en gesticulant et en vociférant contre Farid
- Qu'est-ce qui t'a pris, imbécile ? avait- il aboyé.
Celui-ci décida de ne pas lui répondre parce qu'il ne voulait pas que l'incident prenne une ampleur astronomique, ce qui pourrait au bout du compte se solder par deux retards à deux examens.
- Pourquoi tu ne réponds pas ? Tu es avec une chienne et tu te crois tout permis ? Chien !
- S'il te plait, mon frère….L'accident n'est pas grave…Il est inutile d'en faire tout un plat…
Les autres automobilistes qui se trouvaient derrière s'étaient mis à klaxonner. L'automobiliste nerveux remonta dans sa voiture.
Farid, pour redorer son blason devant sa sœur, lui dit que s'ils n'étaient pas pressés, il aurait montré au malotru de quel bois il se chauffait. Et celle-ci de lui rétorquer :
- Allez, allez, regarde devant toi. C'est le genre de type à qui il ne faut rien montrer ! Tu as vu la tête qu'il a ? Tu as bien fait de ne lui avoir pas répondu sinon il se collerait à nous, nous empoisonnerait la journée et nous n'arriverons jamais à l'heure à nos examens.
Farid sourit et dit à sa sœur :
- Je suis heureux de découvrir que tu fais preuve d'une grande sagesse quand tu le veux.
- Ce n'est pas de la sagesse ! C'est mon examen que je n'ai pas envie de rater…C'est tout.
Il s'écoula un bon moment au cours duquel les deux jeunes gens ne se dirent plus rien. Puis brusquement après avoir fouillé dans son cartable Houria s'écria :
- Farid, s'il te plait arrête-toi ! arrête-toi !
- Pourquoi ? Que se passe-t-il ? Qu'as-tu oublié ?
- Je n'ai pas de stylo…Je dois en acheter un…
- Mais pourquoi veux-tu que je m'arrête ici ? Il n'y a pas de boutique où l'on vende des stylos à côté de la fac ?
- Non…et en plus ce kiosque a de très bons stylos… Arrête-toi, je te dis…
- D'accord, je m'arrête…
Houria descendit et Farid resta dans la voiture.
Pour rallier le kiosque en question, Farida dut traverser la route. Farid suivit du regard sa sœur et il vit un jeune homme l'aborder. Il pensait que c'était quelqu'un qu'elle connaissait ou qui la sollicitait pour lui demander un renseignement. Mais brusquement il se passa quelque chose de si inattendu et de si inhabituel que Farid pendant un moment demeura comme paralysé : le jeune homme se mit à crier et poussa sa sœur qui tomba à la renverse. Il sortit alors de la voiture pour lui porter secours puis revint sur ses pas pour récupérer les clefs de la voiture. Entre temps, il se passa quelque chose d'incroyable : l'homme avait enlevé sa ceinture en cuir et s'était mis à l'utiliser comme un fouet contre Houria qu'il roua de coups si violents que chaque fois qu'ils tombaient sur la jeune fille des claquements sonore se faisaient entendre. Au moment où Farid arrivait au niveau de l'agresseur, celui-ci s'enfuit. Il ne lui courut pas après parce qu'il devait d'abord porter secours à sa sœur. Il le suivit néanmoins du regard et il le vit monter dans une voiture qui démarra en trombe. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il reconnut l'automobiliste dont il avait heurté la voiture quelques minutes plus tôt et qui les avaient, lui et sa sœur, traités de chiens ! Il était rancunier et agressif à ce point ? Farid s'agenouilla près de sa sœur et vit quelle portait de grandes blessures au visage.
- Farid…J'ai mal…j'ai mal aux yeux et à la tête…Emmène-moi à l'hôpital…
- Oui, oui…c'est ce que je vais faire…
- Avec quoi m'a-t-il frappée ?
Une barre de fer ?
- Non…Il a utilisé sa ceinture…
- Mais pourquoi ? Que lui-ai-je fait ?
- Toi, tu ne lui as rien fait. Tout est de ma faute. Il n'a pas apprécié que je l'aie heurté… C'est l'automobiliste de ce matin…
- Ce n'est pas vrai ? je ne l'ai pas reconnu…C'est lui ? Mais il est fou ! C'est un vrai danger public, ce type !
Une jeune fille s'approcha de Farid et lui tendit une feuille de papier :
- Voilà khouya j'ai relevé la matricule de la voiture au cas où tu voudrais déposer plainte.
Ce jour-là Farid et sa sœur ratèrent leurs examens. Ils passèrent la matinée à l'hôpital puis au poste de police où ils déposèrent plainte.
Tout récemment, l‘agresseur a été jugé au tribunal de Chéraga pour insultes, coups et blessures.
Le procureur a requis contre lui deux ans de prison ferme et 20 millions de centimes de dédommagement.


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