Parution ■ Le nouveau numéro de Laabstore est dans les kiosques et sur les étals du Fibda. L'édition numéro 47 du magazine Laabstore, vient de paraître dans les kiosques et parallèlement de faire en sorte d'être au rendez-vous du Fibda. La revue de jeux vidéos, mangas-Bd et cinéma est sur le marché. L'édito met l'accent sur les difficultés de parution du périodique sans toutefois rendre les armes. L'équipe a mis le pied à l'étrier et ne semble pas près de déclarer forfait et c'est en ces termes que l'éditorialiste annonce sa volonté et celle de ses collaborateurs d'œuvrer pour que Laabstore tienne la route «L'aventure Laabstore continue contre vents et marées...» A travers les différentes rubriques qui étoffent la revue lesquelles d'ailleurs commencent toutes par le préfixe «laâb» qui pourrait s'expliquer par le terme français «jeux», on peut sur-voler les informations se rapportant à l'univers de la BD et des mangas. Le retour de «Samy kun» dans un deuxième tome se fait en même temps que la toute nouvelle bande dessinée Demain in'challah de Sofiane Belaskri. Le jeune et moins jeune lecteurs sauront qu'un nouvel espace de détente et de loisir vient de naître «le manga-café». Un lieu où les fans pourront tout en s'adonnant à la lecture de déguster uneboisson. La bédéiste, Fella Matougui, livre la suite des aventures de Ghost II. Le clou de la revue est l'entretien de Zep, le père de Titeuf accordé à Laabstore. Dans l'interview, Zep, de son vrai nom Philippe Chapuis, donne son avis sur la place du manga dans le monde, alors que lui continue de donner la main à son petit héros à la houppe «...le manga a bouleversé bien des codes. Le manga est aussi riche que la bande dessinée». Pour revenir à Titeuf, son copain de toujours, Zep a déclaré : «...J'aime mélanger les sujets potaches avec les sujets qui sont plus graves et je trouve qu'avec Titeuf on peut les traiter sous forme d'humour...qui permettent de soulever certaines questions...» Toujours la perception d'un auteur de BD par rapport au manga par la voix de Vanyda Sabatier. De double culture, laotienne et française, la jeune femme affirme son style mixte de bédéiste : «Je dis que ma BD est métissée et que c'est un mélange d'asiatique avec le japon...» Vanyda signale qu'elle vit de son travail de bédéiste, une vocation née quand elle avait...6 ans. Auteure de trois tomes de L'immeuble d'en face ainsi que de trois tomes de Celle que je ne suis pas et enfin d'un dernier recueil de bande dessinée paru cette année et dont le titre est Un petit goût de noisette. Enfin, un volet destiné aux nouvelles technologies des jeux vidéos mises sur le marché. Laabstore rend également un hommage posthume au regretté Mohamed Bouslah, un des pères de la BD algérienne, décédé d'une crise cardiaque le 20 août dernier.