Appui ■ Nos scientifiques s'impliqueront, désormais, davantage dans ces deux secteurs. 26 projets de recherche scientifique seront en effet engagés. Lors d'une journée d'étude relative à la présentation du programme opérationnel de recherche appliquée dans les domaines de la pêche et de l'aquaculture 2015-2020, les chercheurs du Centre national de recherche et de développement de la pêche et de l'aquaculture (CNRDPA) ont présenté jeudi à l'Unité de développement des équipements solaires (Udes) de Bou Ismaïl (Tipasa), pour débat et consultation finale les différents axes prioritaires retenus et mis en adéquation avec les besoins d'appui nécessaires à la mise en œuvre du programme quinquennal du secteur «Aquapêche 2020». 26 projets de recherche regroupés en 5 programmes ou axes prioritaires de recherche appliquée seront engagés par le CNRDPA initiateur de la rencontre. Ces projets concernent particulièrement les questions liées à la dynamique des écosystèmes halieutiques exploités par la pêche, l'aquaculture marine et continentale, les ressources vivantes aquatiques et environnement, la dynamique des systèmes d'exploitation et outils de gestion et la transformation de produits de la pêche et de l'aquaculture (caractérisation de la pêche artisanale et de la flottille de pêche nationale) «avec ces 26 projets, nous allons mobiliser toutes les capacités qualifiées des universités dans le domaine des sciences de la mer et les ressources halieutiques», a souligné le ministre Ferroukhi. Cette rencontre scientifique vient sanctionner selon le DG du CNRDPA Mohamed Kacher, les travaux d'évaluation et de concertation tenus depuis une année (novembre 2013) dans le cadre de la formulation de la stratégie et le programme opérationnel de recherche du CNRDPA. Selon notre interlocuteur, le programme donnera aux chercheurs une idée globale sur les ressources vivantes et non vivantes «ce qui permettra la création pour la 1re fois d'une force dans la recherche scientifique dans le domaine de la pêche afin d'atteindre le même niveau que les institutions mondiales. Nous avons des points forts dans le domaine des ressources vivantes. Mais des faiblesses dans la recherche dans les ressources non vivantes», nous-t-il déclaré. Selon le directeur des études au sein du ministère de la pêche, Farid Herouadi, «ce processus a bénéficié des avis et contributions des compétences scientifiques nationales dans le domaine et d'un appui d'experts de l'Union européenne dans le cadre du projet P3A», nous a-t- il indiqué. Tenue dans l'objectif d'appuyer la croissance durable de la pêche et de l'aquaculture, cette rencontre a été présidée par le ministre de la pêche Sid-Ahmed Ferroukhi et son homologue de l'enseignement supérieur Mohamed Mebarki, avec la collaboration de la Direction générale de la recherche scientifique et du développement. Souad Labri Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique Mohamed Mebarki, a rappelé en marge de la rencontre, le programme de travail du gouvernement qui consiste en la recherche continue de la sécurité alimentaire, l'avancement technologique comme outil de développement ainsi que l'importance de la recherche scientifique, «le prochain projet de loi de la recherche scientifique a été discuté mercredi. Il compte l'intégration de la recherche scientifique et du développement scientifique dans tous les domaines d'activités afin de répondre aux exigences économiques, sociales et le développement dans notre pays». M. Mebarki a annoncé dans son discours, l'ouverture de nouvelles spécialités professionnelles liées à la pêche dans le cadre du LMD. S. L.