Thon rouge : le quota de l'Algérie va doubler Le quota de pêche de thon rouge de l'Algérie sera plus que doublé d'ici trois ans pour atteindre 543 tonnes contre 243 tonnes actuellement, a appris l'APS auprès du chef de la délégation algérienne participant à la 19e réunion extraordinaire de la Commission internationale pour la conservation des thonidés de l'Atlantique (Cicta), Kamel Naghli, qui s'est achevée hier à Gênes (Italie). Cette augmentation a été attribuée à l'Algérie dans le cadre du nouveau quota de pêche annuel de thon rouge dans l'Atlantique-Est et en Méditerranée qui va atteindre 23 000 tonnes en 2017 contre 13 400 tonnes actuellement pour ce poisson migrateur victime de la surpêche, dans plusieurs pays, dans les années 1990-2000. Ainsi, le quota de l'Algérie, décidé par la Cicta, augmentera graduellement pour atteindre 370 tonnes en 2015 et 460 tonnes en 2016 avant d'arriver à 543 tonnes en 2017, a précisé M. Naghli depuis Gênes. «Il a été très difficile d'arracher ce quota», selon M. Naghli, soulignant que l'Algérie avait eu un «traitement spécial et plus favorable» lors de cette réunion. Education-syndicats : réunion Le Conseil supérieur et l'Observatoire national de l'éducation et de la formation seront prochainement installés, a indiqué hier un communiqué de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), affirmant que plusieurs revendications avaient été prises en charge par la tutelle notamment celles relatives à la promotion des travailleurs du secteur et aux primes. Il a été convenu, à l'issue d'une rencontre dimanche entre les représentants de l'Unpef et la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit, de «l'installation prochaine du Conseil supérieur et de l'Observatoire national de l'éducation et de la formation» après un accord avec d'autres secteurs et l'intégration de représentants des travailleurs. Le ministère a, par ailleurs, accepté la demande de l'Unpef concernant «la restitution de tous les instituts de technologie à l'éducation et la formation». S'agissant de la révision des dysfonctionnements contenus dans les statuts et vu qu'il n'est pas possible d'ouvrir ce dossier à l'heure actuelle, le ministère a affirmé que «la porte reste ouverte pour chercher des alternatives dans la perspective d'améliorer les situations conformément aux textes en vigueur». Santé : pharmacie Le président du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officines (Snapo), le Dr Fayçal Abed, a plaidé lundi à Alger pour la cession des officines de l'ex-Entreprise nationale de distribution en détail des médicaments (Endimed) au profit des pharmaciens en chômage. Intervenant en marge des IVes journées internationales pharmaceutiques, M. Abed a fait part de l'existence de 920 officines publiques relevant de l'ex-Endimed «qui ne sont d'aucune utilité», alors que des milliers de diplômés en pharmacie souffrent de chômage, préconisant la cession «au dinar symbolique» de ces officines au profit des diplômés chômeurs en vue de résorber le chômage dans cette spécialité. Le président du Snapo a indiqué que le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière n'avait pas tenu la promesse faite à ce corps depuis des années, concernant la distribution des officines Endimed aux chômeurs, souhaitant la révision de ce dossier de manière à résorber le chômage. Algérie-Turquie-industrie : coopération Le ministre de l'Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb, a souhaité hier, à la veille d'une visite en Algérie du président turc Recep Tayyip Erdogan, une «participation active» des entreprises turques dans le processus de réindustrialisation de l'Algérie, a indiqué un communiqué du ministère. Au cours de son entretien avec M. Adnan Keçeci, ambassadeur de la République de Turquie en Algérie, M. Bouchouareb a «souhaité la participation active des entreprises turques dans la nouvelle dynamique du secteur», selon le communiqué. Le ministre a souligné la nécessité de fructifier davantage les échanges industriels entre les deux pays et de conclure des partenariats dans les secteurs qui intéressent l'Algérie. M. Bouchouareb a, par ailleurs, exprimé sa satisfaction quant à la qualité des relations qui unissent l'Algérie et la Turquie et qui se sont renforcées depuis la signature en 2006 d'un accord d'amitié et de coopération, preuve de la bonne volonté des deux côtés de développer davantage ces relations.