Résumé de la 11e partie ■ Nacéra, une collègue de Zahia veut savoir à tout prix quel type de relation celle-ci entretient avec le jeune informaticien. Zahia lui sert un beau mensonge. Nacéra regarda un bon moment Zahia puis éclata de rire. — Qu'est-ce qui te fait rire ? — Ah ! Zahia ! Tu crois vraiment que je vais gober tout ça ? Tu veux me faire croire que ce type ne t'intéresse pas ? — Non ; il ne m'intéresse pas. Et du reste... Tu as vu comment il est fait... Si je veux que ça morde avec lui, comme tu dis, il faut d'abord que j'élimine toutes les filles qui doivent graviter autour de lui. — Ah ! à la bonne heure ! Tu reconnais donc que c'est un homme qui est difficile à avoir... Un homme dont il est difficile d'attirer l'attention. Et tu crois pouvoir l'attirer avec un sandwich ? — Oh ! Tu es vraiment casse-pied, Nacéra. — Oui... je sais... mais là c'est plus fort que moi... — Bon... je te laisse... — Non... attends un moment, Zahia. — Oui ? — Puisqu'il n'y a rien entre toi et ce type...tu... tu... ? — Oui ? Je t'écoute. Que vas-tu encore me ressortir ? — M'autorises-tu à le courtiser ? A graviter autour de lui, comme tu as dit ? Parce que moi, je ne te cache pas, il me plait beaucoup. Zahia fit mine de sourire et répondit à contrecœur au prix d'un immense effort : — Fais ce que tu veux, ma vieille ! Tu es libre.... Puis elle s'éloigna. Zahia savait que Nacéra était redoutable quand elle se mettait à faire les yeux doux à un mâle parce qu'elle avait vraiment des atouts à faire valoir. Néanmoins, elle trouva la force de se dire que si le jeune informaticien «était à elle» aucune femme au monde «ne pourrait le lui prendre» quels que soient ses avantages physiques et plastiques. Le lendemain, Nacéra s'approcha d'elle et lui apprit qu'elle avait pu entrer en contact avec le jeune et qu'elle lui avait donné son adresse pour qu'il lui livre un ordinateur avec quelques encyclopédies sous formes de DVD. — Il va te livrer un ordinateur ? s'étonna Zahia. — Oui. Ce jeudi. Et crois-moi... Dès qu'il sera à la maison, je lui offrirai une Techekhtchoukha si bien préparée qu'il deviendra mon esclave. Zahia voulait protester et répliquer que le jeudi suivant, c'était chez elle que le jeune homme devait se rendre pour lui livrer un ordinateur qu'il lui avait offert mais elle s'en abstint. Elle ne voulait pas donner l'air de disputer à son amie une faveur. En principe, ce n'était pas à elle de lui dire que le jeune homme avait une autre livraison. C'était à celui-ci de le lui dire . A suivre