Moyens ■ C'est un monsieur bien déterminé du haut de ses soixante-douze ans, fort de son expérience, de ses convictions, qui a bien voulu répondre à nos questions et nous fournir des éclaircissements sur la situation qui prévaut au sein de l'exécutif communal accusé de tous les torts. «Le siège de l'APC d''Azazga se trouve squatté par un groupe d'individus se disant représentants des comités des villages d'Aït Bouadha, Azazga, Cheurfa et Fliki. Ils sont venus à 6 h du matin souder les portes de l'APC au vu et su de l'autorité publique et squatter les lieux. Ce sont les mêmes qui étaient venus lors de mon premier mandat en 1998-2002 pour brûler le siège de l'APC. Je les ai vu moi-même saccager la caserne de la gendarmerie» dira l'édile de la commune. Les résultats de la commission d'enquête n'ayant pas convaincu les détracteurs du maire Bouadi, déterminés à empêcher les élus de regagner leurs bureaux, ce dernier demande l'intervention de l'autorité publique pour déloger ces indus occupants. «Je ne démissionnerai jamais pour laisser le champ libre à la corruption, au favoritisme et la bureaucratie et je demande à l'autorité publique de libérer l'institution publique de l'Etat squattée par ces hors-la-loi qui règnent à la place des élus!» dira-t-il avant d'ajouter au sujet de certains travailleurs qui soutiennent «ces indus occupants» que « ces derniers ne se sont jamais plaints en une année et demie». M. Bouadi dira également : «J'ai 72 ans, il ne me reste que quelques années à vivre ou moins, je ne veux que laisser quelques chose de bien pour ma communauté !». Concernant ses détracteurs, M. Bouadi a tenu à préciser que «ce groupe d'individus ne représente pas les comités de villages et ne possèdet aucun agrément, et certains d'entre eux ont falsifié les cachets des comités de villages et des plaintes ont été déposées par la population à leurs encontre notamment celle d'Aït Bouadha et Azazga et que parmi ces derniers figurent également des personnes qui ont fait objet de plaintes pour infraction et vol à la mosquée où ils ont subtilisé 41 millions de centimes. Il ajoutera : «J'ai déposé plainte auprès du procureur de la République après avoir constaté la fermeture par scellée des bureaux de l'APC par un huissier à l'encontre de 3 meneurs avec un constat joint». Et de préciser que «toutes les accusations portées à l'encontre de l'exécutif communal n'ont pas besoin d'enquête pour savoir qu'elles sont fausses. «Un administrateur digne de ce nom sait parfaitement qu'un maire ne peut donner un terrain, un logement ou un emploi, comme ils savent d'ailleurs que ce n'est pas le maire qui s'occupe du trafic de stupéfiants...», dira-il. Dans un meilleur souci de transparence, le P/APC a annoncé la tenue d'une conférence dans les jours à venir à laquelle seront conviés la population locale et les comités des villages qui sera animée par les élus, au cours de laquelle ils présenteront le bilan d'une année et demie d'activité. Pour terminer M. Bouadi dira : «Je lance un appel à la sagesse à ces personnes pour libérer l'APC et laisser les élus travailler dans l'intérêt de la population dont ils font eux-m êmes partie.»