Résumé de la 2re partie ■ Pour remercier Jean de l'avoir aidée, la fée lui donne un bâton qui tape. Le corps meurtri, l'aubergiste sortit enfin la nappe blanche du buffet et la donna à Jean qui arrêta son bâton. Puis, le jeune homme s'en alla sur le chemin. Mais, le soir même, le voici de retour demandant asile pour la nuit. Et le lendemain matin, il dit à l'aubergiste : «Maintenant, rendez-moi la poule que vous avez volée à mon frère. — Je n'ai pas volé de poule ! protesta l'aubergiste. — Si vous ne me la rendez pas, je vous fais cogner par mon bâton. — Non, non ! Je n'ai pas ta poule !» hurla l'aubergiste en se sauvant, car il avait très peur des coups de bâton. Jean lança : «Bâton, tape !» Le bâton courut après le bonhomme, lui sauta sur le dos et lui tapa sur les épaules. Le bâton tapa. Bing ! Bang ! Pan, pan ! Le vilain aubergiste cria et se roula par terre, mais le bâton continuait de taper. Bing ! Bang ! Pan, pan ! N'en pouvant plus de douleur, l'aubergiste alla chercher la poule et la remit à Jean, qui arrêta son bâton et reprit la route. En chemin, il rencontra trois voleurs qui lui dirent : — Donne ta poule et tous tes biens, sinon nous te pendrons à la plus haute branche de cet arbre. — Laissez-moi passer, dit Jean, ou je vous fais massacrer par les coups de mon bâton. — Ha, ha ! dirent les voleurs, riant de ses menaces. Nous allons te pendre ! — Bâton, tape ! cria alors Jean. Et le bâton s'abattit comme la grêle sur les épaules des voleurs. Bing ! Bang ! Pan, pan ! Les voleurs épouvantés s'enfuirent, poursuivis par le bâton déchaîné. Bing ! Bang ! Pan, Pan ! Jean rappela son bâton et se remit en route. Il arriva chez ses parents et s'exclama joyeusement : «J'ai tout rapporté : la nappe, la poule, et mon bâton qui cogne quand je le veux. Voici la nappe. «Nappe, mets la table !» lança Pierre. Aussitôt la nappe s'étala et se couvrit de mets et de fruits appétissants. Jean sortit la poule de son sac, et Jacques dit : «Poule, ponds-moi de l'or !» Et la poule pondit trois œufs d'or. Ce fut alors, dans la pauvre demeure, une soirée de réjouissances agrémentée d'un festin de roi. Pierre, Jacques et Jean avaient vraiment fait fortune. Ils rendirent la vie douce à leurs parents, et tous les cinq vécurent heureux et contents jusqu'à la fin de leurs jours.