Les certificats de nationalité et du casier judiciaire N°3 seront bientôt retirés via Internet. En prévision de l'entrée en vigueur des services électroniques à distance, une session de formation et d'information au profit des avocats et de la police judiciaire a eu lieu hier au niveau de la cour de Tipasa. Cette opération a été lancée depuis le 3 janvier au niveau de 4 cours pilotes (Tipasa, Ouargla, Sétif et Sidi Bel-Abbès). «Elle veut sensibiliser les auxiliaires de justice sur l'importance de la modernisation dans l'amélioration du service public», a indiqué le directeur de la modernisation au ministère de la Justice, Abdelhakim Akka. Le représentant du bâtonnier, Me Farid Adli a loué cette étape moderne dans la justice au profit du citoyen. «C'est un gain de temps permettant de faciliter l'accès dans un temps record aux documents officiels dont le casier judiciaire et le certificat de nationalité pour le citoyen», nous a-t-il indiqué. Pour le certificat de nationalité dont la validité sera à vie, selon le même responsable, ce sont les mêmes documents habituellement exigés. Le citoyen devrait présenter une seule fois les extraits de naissance du concerné, du père et du grand-père (l'acte de décès). La validité du casier judiciaire N°3 qui exige juste un extrait de naissance N°12, expire automatiquement après 3 mois «les données seront numérisées et stockées dans la base de données nationales. Et à partir de là, le citoyen pourra demander ses documents en ligne après avoir reçu par message via son numéro de portable, un mot de passe renouvelable par sms chaque 3 ans. A travers son code personnel, il pourra accéder par Sms via un site web (pas encore publiable) vers le réseau intranet pour faire la demande dispensée désormais du timbre fiscal». «On pourra aller jusqu'à 2 000 signatures/mn pour le casier judiciaire et 1 000 signatures/mn pour la nationalité. Ce qui permettra de réduire la pression sur les cours de justice et les tribunaux. Le citoyen pourra facilement télécharger à tout moment ses documents sans devoir se déplacer. C'est une grande innovation dans le domaine de la justice» nous-a-t-il expliqué.