«Les différentes listes de matériels que les écoles transmettent aux parents manquent, souvent de clarté et sont parfois exagérées», explique Rezki, père d?une famille de six enfants dont quatre scolarisés. Sa surprise était très grande, l?an dernier, en recevant la liste des articles scolaires requis pour sa fille, qui commence sa première année au CEM. «On lui demande d?abord des cahiers de 258 pages. Et ceux à ressort, SVP, dont le prix avoisine les 90 DA. Pensant faire quelques économies, j?ai acheté des cahiers de 288 pages, mais avec un assemblage différent. Le lendemain le professeur fait savoir à ma fille qu?il n?acceptait que les cahiers à ressort». «Je ne crois pas que c?est la qualité ou la marque de fournitures qui améliorera le niveau des élèves. Certains enseignants sont, par ailleurs, très précis notamment dans les matières techniques. L?an dernier, ils ont exigé des crayons à mines.» Le problème, pour Rezki, c?est que «les mines se vendent en paquet cela implique que pour chaque grosseur je dois en acheter un». Et de confier : «A chaque rentrée scolaire, j?ai besoin de faire des économies et de limiter les autres dépenses pour pouvoir faire face aux besoins sans cesse croissants de mes enfants en matière de vêtements et de fournitures scolaires.» Arezki déplore, toutefois, l?attitude de certains établissements qui imposent carrément aux élèves des articles qui devraient être fournis, selon lui, par l?administration. «Après la rentrée, ne pensez pas avoir clôturé le budget, vous vous trompez, la rentrée des classes s?accompagne souvent de certains frais dont les responsables des écoles expliquent rarement à nos enfants la finalité.»