Face aux factures faramineuses et aux multiples démarches, les parents redoutent désormais la rentrée scolaire plus que leurs enfants. En fait, depuis quelques années, la liste des fournitures demandées par les professeurs s?allongent (démesurément) et semble-t-il sans concertations entre les enseignants, ce qui provoque parfois de curieux doublants d?articles. En maternelle déjà, les enfants doivent fournir de petits matériels allant de la simple boîte de crayons de couleurs, de la pâte à modeler, ciseaux pour papier, cahiers de dessins, par exemple. Il n?est pas rare non plus de voir la liste des élèves de deuxième ou troisième années primaires comporter neuf cahiers de 96 pages mais aussi feuilles de dessin, ardoise, jetons et bûchettes? Même son de cloche dans le cycle moyen où les collégiens sont sommés de fournir environ trois cahiers de 288 pages, cinq cahiers de 96 à 120 pages, un registre, un cahier TP etc. Il est utile de souligner que ce palier est composé de près d?une dizaine de modules. Cela dit d?autres fournitures viennent se greffer à cette précédente liste. Les parents ayant des enfants au lycée sont aussi sous cette pression financière. Au niveau secondaire il est exigé au minimum un classeur, un registre ou deux de 288 pages, des cahiers TP, ainsi que des cahiers allant de 120 à 200 pages, sans compter les frais annexes qui gonflent la note. Ainsi, des parents au revenu important peuvent se permettre d?offrir à leurs enfants des affaires et des fournitures scolaires haut de gamme. Les parents aux revenus moyens, mais n?ayant pas plus de deux ou trois enfants scolarisés, sont également en mesure de satisfaire les besoins scolaires de leur progéniture. Pour les plus démunis, il s?agit de trouver la solution la mieux appropriée pour acheter le nécessaire en matière de matériels scolaires et habiller les enfants pour l?occasion.