Obstacle ■ Des démarches soutenues sont actuellement entreprises par les autorités locales, en vue de la levée des contraintes entravant le parachèvement du tronçon Chiffa-Médéa, de l'autoroute Nord-Sud, dont le rythme des travaux est «fluctuant». Selon les informations fournies dimanche par les chargés du projet, au wali, lors de sa dernière inspection de ce projet, il s'agit principalement de contraintes liées au transfert de réseaux divers (gaz, électricité, eau), l'occupation d'un axe de l'itinéraire du projet par des familles, et la sécurisation du transport des explosifs vers le site, entre autres. Durant cette visite, le wali a rassuré les concernés quant à l'aplanissement de ces contraintes dans un délai d'un mois, d'autant plus, a-t-il dit, que «le taux de transfert des réseaux de gaz est à 70%, celui des communications à 100%, l'assainissement à 70%, l'électricité à 30%, et le transfert de deux (2) forages à 80%.» Les 26 familles résidant sur un axe de ce tronçon autoroutier, dont le délai de réalisation a été fixé à 15 mois (dont 4 mois sont consommés), «seront relogées dans un mois», a ajouté le wali, signalant le relogement, à ce jour, de 16 autres familles du même site. Le wali a insisté auprès de l'entreprise chinoise chargée des travaux «pour son parachèvement dans les délais fixés, soit 11 mois.» La mise en service de cet axe autoroutier sera d'un grand secours aux usagers de la RN1, confrontés quotidiennement à un trafic routier intense, outre son impact attendu tant sur les plans économique et touristique des régions qu'il traversera. Selon la fiche technique du projet, il s'agit d'un tronçon de 10 km de l'autoroute Nord-Sud, qui reliera Chiffa (Blida) et Hamdania (Médéa). Il englobe la réalisation de deux (2) trémies de 4,400 km chacune, en remplacement des ouvrages d'art qui étaient initialement prévus, et ce, dans une démarche de préservation de l'environnement naturel de cette région, réputée pour ses beaux reliefs montagneux. Qualifié de «défi technique majeur», l'axe autoroutier la Chiffa-Berrouaghia, l'un des tronçons de la route nationale N°1, reliant le Nord au Sud, s'inscrit dans une «optique futuriste», appelée à contribuer à l'essor socio-économique de nombreuses localités qui n'ont pu profiter, avant son lancement, des avantages que cette voie de communication était censée leur apporter. Cet axe routier est l'un des segments le plus complexe de la future autoroute nord-sud, du fait qu'une bonne partie de son nouveau tracé passe au milieu d'un massif forestier, très accidenté, nécessitant un traitement particulier et la réalisation d'un ensemble d'ouvrages d'art à même de surmonter les difficultés techniques qu'impose le relief si particulier de la région. Outre la jonction entre les grandes agglomérations urbaines, situées sur cet axe routier, la nouvelle voie express permettra, une fois les travaux de modernisation engagés en parallèle sur plusieurs segments de l'autoroute Nord-Sud, de relier les nouvelles villes de Boughezoul et de Menéa, dans la wilaya de Ghardaïa, soit une distance de 500 km, voire les localités situées au-delà de cette ville, puisqu'une extension de ces travaux de modernisation est prévue jusqu'à l'extrême sud du pays.