Résumé de la 104e partie n Soraya, malgré lui fait bifurquer la conversation avec Soraya sur le thème de l'insatisfaction. - Oh ! Non… Ce n'est pas vrai, Samir… Je ne suis pas difficile… Quand ton père a demandé ma main, je lui ai dit d'aller voir mon père… C'était la première demande en mariage que je recevais… - Incroyable….mais tu es très belle pourtant… - Oui, je sais…tous les hommes qui me voient me désirent…. mais aucun n'a voulu m'épouser… Sauf ton père… Samir comprit que Satan était en train de s'installer entre lui et Soraya. Pendant un bon moment la dernière phrase de Soraya résonna dans la tête de Samir : - «Oui, je sais…tous les hommes qui me voient me désirent…. mais aucun n'a voulu m'épouser…Sauf ton père» Et elle avait raison, se dit-il. Elle était très désirable, Soraya. En une fraction de seconde, il se rappela la célèbre réflexion d'un de ses amis de fac du temps où il était étudiant à l'EPAU. Cet ami se prénommait Tahar. Il avait le physique d'un acteur d'Hollywood et toutes les filles cherchaient sa compagnie y compris les plus belles. Il avait un succès fou. Ah ! lui, il pouvait se vanter de n'avoir pas raté sa jeunesse. Il n'a pas fait les quatre cents coups mais les huit cents ! En dernière année, il s'est amouraché de Sabah, une fille qui était vraiment loin d'égaler celles qui le courtisaient. Elle n'était pas vraiment belle mais elle n'était pas moche non plus. Elle était juste charmante. Un jour, au restaurant universitaire Amirouche, devant un plat en inox plein de riz et de sardines, quelqu'un lui avait demandé si la rumeur de ses fiançailles avec Sabah était une info ou une intox. Tahar lâcha un de ses sourires qui avaient fait s'évanouir bien des filles, répliqua : «Pourquoi croyez-vous que je vous ai invités à une tournée de riz aux sardines ? C'est pour fêter cet événement.» Et Samir se rappela lui avoir posé la question qui lui brûlait les lèvres depuis des mois. Depuis qu'il l'avait vu sortir avec Sabah. « Excuse-moi, Tahar, mais pourquoi avoir choisi Sabah qui n'est pas aussi belle que la plupart des filles avec lesquelles tu es déjà sorti ? » Et c'est là qu'il avait lâché sa phrase célèbre : «Il y a des filles qu'on désire, celles avec qui on s'amuse et il y a des filles qu'on épouse». Soudain, Samir sursauta parce que Soraya s'était écriée : - Samir ne rate pas ce virage là bas, c'est par là qu'il faut tourner. L'immeuble où mes parents habitent n'est pas loin maintenant. - Ah ! Tu as bien fait de me l'avoir dit… A suivre