Résumé de la 31e partie n Nadia, intuitive et soupçonneuse comme le sont beaucoup de femmes, commence à se douter de quelque chose au sujet des croissants et des gâteaux ramenés par son mari, Samir. Samir répondit : Naïf, je le suis certainement, je suis même un peu idiot sur les bords, mais ce qui est sûr, c'est que je ne cache aucun jeu. Nadia lâcha d'une voix soupçonneuse : Ah ! Non, tu ne réussiras pas à me faire croire cela, mon chéri. Tu retrouves la nounou de ton enfance, tu découvres qu'elle a deux belles jeunes filles…Que dis-je ? De vraies bombes ! Et tu veux me faire croire que chez toi c'est l'indifférence totale ? Deux bombes ? C'est comme Soraya, ma belle-maman, alors ? Hein ? Tu l'as appelée belle-maman ? s'exclama Nadia, en pouffant. Oui, bien sûr. Elle est bel et bien ma belle-mère. Elle est même ma marâtre pour être plus juste… Mais elle est plus jeune que toi de sept ou huit ans. Oui, cela ne l'empêche pas d'être ma belle-mère. Nadia regarda un bon moment son mari puis éclata de rire. Quand elle eut retrouvé sa sérénité, elle essuya ses yeux et lui dit : excuse-moi Samir, mais tu m'as fait vraiment rire…Cette gamine est ta belle-mère, effectivement. La situation est inhabituelle, je te le concède, Nadia, mais elle n'est pas drôle du tout, tu sais…Heureusement qu'Amel et Walid viennent d'arriver…Nous allons pouvoir parler de sujets plus sérieux. Ils ont commencé leurs compositions ce matin, il me tarde de savoir s'ils ont bien travaillé. Je vais leur ouvrir. Très bien…Moi je mets la table. Une demi-heure plus tard, les deux enfants de Samir et Nadia retournèrent à l'école. Cette dernière se rendit alors au salon où son mari regardait la télévision mais elle le trouva non pas en train de suivre le journal télévisé de13h mais plongé dans une réflexion si profonde qu'il ne l'avait pas vue s'installer dans un fauteuil en face de lui. Il avait fallu qu'elle l'interpelle pour qu'il s'aperçoive de sa présence. Hé ! Samir ! Qu'est-ce que tu as ? Tu m'as l'air si lointain…lointain… Hein ?Ah ! Oui…Nadia…Oui ? Euh….C'est vrai, j'étais noyé dans une profonde méditation. A quoi pensais-tu ? Tu as trouvé des problèmes dans l'entreprise que tu ne peux pas résoudre avant le retour de ton père ? Non…non, tout va bien de ce côté –ci. Ah ! Très bien…C'est donc à une des deux filles de la femme de ménage que tu penses ! A suivre