Foyers d'accueil en flammes, jets de pierres, passages à tabac : l'Allemagne voit une recrudescence des violences contre les réfugiés, sur fond d'afflux de migrants et de peur des attentats, un phénomène que les autorités ne parviennent pas à enrayer. Alors que jusqu'à un million de migrants devraient être entrés en Allemagne cette année, le gouvernement d'Angela Merkel signifie sans cesse son inquiétude face à cette montée de la haine anti-étrangers. Et ce, d'autant plus que le parti anti-immigration Alternative für Deutschland (AfD) donne de la voix. Une fois de plus cette semaine, le ministre de l'Intérieur, Thomas de Maizière, a tapé du poing sur la table, jugeant ces violences qui vont «de la destruction de matériel aux tentatives de meurtre», «révoltantes et inacceptables». En septembre, la chancelière Angela Merkel avait assuré que ces actes, notamment les incendies de foyers de demandeurs d'asile, seraient punis «avec toute la rigueur de l'Etat de droit». Pourtant, selon une enquête de l'hebdomadaire «Die Zeit», sur les 222 attaques de foyers de réfugiés, les plus graves commises cette année, seules quatre affaires ont débouché sur des condamnations. Die Zeit pointe les difficultés sur le terrain, comme l'absence de témoignages, nombre de foyers étant installés dans des zones peu habitées. Aïn Témouchent / Collision entre le nouveau train et un tracteur l Le nouveau train de transport de voyageurs assurant la ligne Beni Saf-Aïn Témouchent est entré en collision avec un tracteur, samedi à 15h 23 mn au niveau de la commune de Sidi Ben Adda, sans occasionner de victimes. Cet accident, qui a occasionné des dégâts matériels importants au tracteur, s'est produit près de la ferme agricole Moursi Djamel. Une fois la voie dégagée, le train, à bord duquel se trouvaient 70 voyageurs, a pu poursuivre son chemin vers la gare du chef-lieu de wilaya. Lyon / Un père reconnaît le quintuple homicide de sa famille Un père de 33 ans a avoué hier, dimanche, le meurtre de sa femme et de quatre de leurs enfants, la veille au soir à Lyon (centre-est), dans ce qui constitue l'un des pires drames familiaux de ces dernières années en France. Selon une source judiciaire, le père de famille a «reconnu avoir commis les faits» devant les enquêteurs. Une source faisait état d'«antécédents psychiatriques» connus du suspect. Le drame a été découvert samedi soir par les pompiers, alertés par la sœur de la mère, qui a voulu rendre visite à cette dernière. «A son arrivée, l'équipage a découvert un homme assis dans son salon et dans une pièce voisine, quatre enfants et leur mère décédés et cachés sous des couvertures», a déclaré un responsable des pompiers. «Le père était prostré, il avait des difficultés pour parler. On a appelé aussitôt la police», qui a procédé immédiatement à son arrestation, a-t-il ajouté. Les petites victimes, âgées de 6 mois, 18 mois, 3 ans et 7 ans, ont reçu comme leur mère «des coups de couteau», a précisé une source judiciaire, ajoutant que leur autopsie était prévue ce mardi «pour connaître les causes exactes de leur décès». La famille compte un cinquième enfant, âgé de 14 ans, qui a échappé au massacre en passant la soirée chez ses grands-parents. Syrie / La coalition bombarde un camp de l'armée l Quatre soldats syriens ont été tués et 13 autres blessés par un bombardement sans précédent de la coalition internationale dirigée par les Etats-Unis sur un camp de l'armée à l'ouest de Deir Ezzor, a rapporté ce lundi matin l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Il s'agit des premières victimes des forces syriennes à la suite d'un raid aérien de la coalition. Damas a dénoncé lundi comme une «agression flagrante» le raid de la coalition internationale menée par les Etats-Unis, qui a coûté la vie à au moins trois soldats de l'armée syrienne dans l'est du pays. «La Syrie condamne fermement l'agression flagrante des forces de la coalition menée par les Etats-Unis à Deir Ezzor. Elle viole de façon criante la Charte des Nations unies», a affirmé le ministère des Affaires étrangères dans des lettres adressées au secrétaire général des Nations unies et au Conseil de sécurité de l'ONU. «Le ministère des Affaires étrangères appelle le Conseil de sécurité à prendre les mesures nécessaires pour éviter qu'un tel incident ne se répète», a-t-il ajouté dans les lettres. Le ministère a affirmé que quatre avions de la coalition ont tué trois de ses soldats et blessé 13 autres, faisant par ailleurs état de la destruction de plusieurs véhicules militaires et dépôts d'armes. Paris / Des balles pour kalachnikov saisies après la fermeture d'une mosquée l Des munitions pour kalachnikov et des vidéos de propagande du groupe Etat islamique ont été saisies près de Paris lors des perquisitions menées dans le cadre de la fermeture d'une mosquée mercredi. Une vaste opération de police avait visé cette salle de prière présentée comme salafiste à Lagny-sur-Marne, à une trentaine de kilomètres à l'est de la capitale française, entraînant la fermeture du lieu de culte. A l'occasion de perquisitions et de recherches associées, menées en différents lieux les 2 et 3 décembre, «divers matériels, dont des supports informatiques, ont été découverts», précise dans un communiqué le préfet du département de Seine-et-Marne, en citant «des munitions de calibre 7,62, munitions pour arme de guerre de type kalachnikov, ainsi que des vidéos de propagande» du groupe djihadiste EI. Un revolver et des documents sur le djihad avaient par ailleurs été trouvés chez des dirigeants de la mosquée, avait précédemment annoncé le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve. Les perquisitions avaient conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire et à «neuf mesures d'assignation à résidence d'individus radicalisés». Le préfet a, par ailleurs, donné plus de précisions dimanche sur la madrassa (école coranique) non déclarée révélée par les perquisitions. Des disques de chants religieux à la gloire des «martyrs» du djihad ont été trouvés. Russie / Où est passé le satellite militaire ? l La Russie a perdu contact avec un satellite militaire qui n'a pas réussi à se séparer de sa fusée porteuse après son décollage, a annoncé ce lundi matin une source au sein de l'armée de l'air russe citée par l'agence TASS. «Le satellite de la série Kosmos a été déclaré perdu puisqu'il est impossible de le faire fonctionner», a déclaré cette source militaire s'exprimant sous couvert de l'anonymat. Il devrait se désintégrer dans l'atmosphère d'ici deux à trois jours en retombant sur Terre, a affirmé une source dans le secteur aérospatial russe au quotidien «Kommersant». Samedi, une fusée Soyouz avait décollé du cosmodrome Plessetsk, dans le nord de la Russie, emportant avec elle deux satellites. L'un d'eux, appelé Canopus-ST en référence à l'étoile Canopus, n'a pas réussi à se détacher de l'étage supérieur de la fusée, avait indiqué hier dimanche une source dans le secteur aérospatial russe à l'agence RIA Novosti. Ce satellite devait servir à des fins militaires et civiles selon «Kommersant», qui explique qu'il devait entre autres sonder les océans et y surveiller la présence de sous-marins étrangers. Il a fallu dix ans pour développer Canopus-ST, dont la technologie était considérée comme très prometteuse, selon Kommersant. Fifa / Le FBI s'intéresse toujours à Blatter l Le FBI examine des documents qui prouveraient que le président de la Fifa, Sepp Blatter, avait connaissance des pratiques de corruption au sein de la Fifa dans le cadre du scandale ISL dans les années 1990, selon une enquête de la BBC diffusée hier, dimanche. Selon le média britannique, la justice américaine est en possession d'une lettre écrite par le prédécesseur de Blatter à la tête de la Fifa, Joao Havelange, dans laquelle l'ancien dirigeant brésilien écrit, à propos des versements d'ISL, que Blatter avait une «complète connaissance de toutes les activités» et a «toujours été tenu informé» des paiements. L'enquête américaine porte sur le scandale ISL, une société de marketing sportif soupçonnée d'avoir versé 92 millions d'euros de pots-de-vin pour obtenir des droits de diffusion de plusieurs compétitions dans les années 1990. Toujours selon la BBC, Joao Havelange et l'ancien président de la Fédération brésilienne, Ricardo Teixeira, notamment, auraient reçu des dessous-de-table. En outre, il est soupçonné d'un «paiement déloyal» de deux millions de francs suisses à Michel Platini. Il est actuellement suspendu 90 jours par la Fifa. Sepp Blatter, bras-droit de Havelange avant de lui succéder en 1998, a toujours maintenu n'avoir jamais été au courant de ces pratiques de corruption.