Résumé de la 111e partie n La femme en se remémorant sa triste vie sombre dans la déprime. Samir tente de la consoler. Pour bien consoler la dame, Samir lui dit : S'il vous plait, madame, essayez de vous ressaisir ! C'est la deuxième fois que vous pleurez en ma présence. Tout à l'heure dans votre pharmacie…et puis maintenant…Ce n'est pas bon pour vous. Oh ! Si…C'est bon…cela me libère. C'est comme si j'enlevais un poids posé sur mon cœur et qui m'étouffe… Soudain, elle le regarda avec ses yeux mouillés de larmes, lui sourit et le supplia : S'il vous plait…Prenez-moi dans vos bras… Vous avez les moyens de me faire oublier ma mal vie, au moins pour ce soir…Je vous promets de ne plus vous embêter. Je serai inconsolable si vous partez sans m'avoir consolée comme seul un homme peut le faire avec une femme qui a vécu seule trop longtemps. Jamais un homme n'a été aussi près de moi, depuis si longtemps…S'il vous plaît…Je ne vous embêterai plus ! je vous le jure ! Rien que ce soir… Une heure environ plus tard, Samir prit conscience de son égarement et se tint la tête de nouveau. Il avait fini par céder à la « vieille » Fatiha. Elle n'était pas si vieille que cela, s'avoua-t-il encore tout en regrettant ce qui venait de se passer. Il avait vu ses yeux pleins de larmes et il s'était senti devenant une âme généreuse. C'était la première fois qu'il trompait Nadia, son épouse. Et comble de l'ironie, ou de l'absurdité, il ne l'avait pas trompée avec une femme plus belle ou plus jeune qu'elle mais avec une femme de 52 ans. Si Nadia l'apprenait, elle ne s'en remettrait jamais. Cela voudrait dire pour elle qu'il avait trouvé chez une « vieille » ce qu'elle n'avait pas pu lui offrir. Ce qui était faux bien sûr. Mais comment lui expliquerait-il ce qu'il avait lui-même du mal à comprendre ? Au moment où il allait sortir, la dame le retint par le bras et lui dit quand il se fut retourné : Sans exagérer, j'ai passé avec toi, les meilleurs moments de ma vie…Je te suis reconnaissante. Promets-moi de revenir… Oh ! Non…Je ne reviendrai pas… Tu n'as pas aimé ce qui s'est passé entre nous ? Si…J'ai beaucoup apprécié…mais c'est dangereux…Les gens vont nous voir…J'ai une famille et des enfants…je ne veux pas détruire ce que j'ai construit si patiemment… Je comprends…je vous comprends…mais je ne suis pas une femme enquiquinante. Tout ce que je souhaite est que de temps en temps, vous veniez me tenir compagnie…Je veux atténuer ma solitude c'est tout. Je n'ai aucune intention de vous nuire. (A suivre…)