Résumé : Samy se sentait pris au piège devant les larmes de Merouane. Wahiba ne semble pas vouloir le lâcher pour autant et s'estime en droit d'intervenir pour l'avenir de son fils. Elle revient chez lui encore une fois… 42eme partie L'enfant hoche la tête. Oui. Et nous nous sommes bien amusés… - Nous allons y retourner autant de fois que tu le désires. - C'est vrai ? s'écrie l'enfant en entourant le cou de son père de ses bras. - Bien vrai fiston. Demain, je viendrai te récupérer à ta sortie de l'école et nous irons dans un endroit encore plus attrayant. Il redépose le gosse et s'approche de Wahiba : - Tu vas rentrer chez toi, il se fait tard, et ce gosse a besoin de repos. - Si je le veux… - Hein ? - Si je veux rentrer ? Tu ne vas pas m'imposer tes caprices. - Ce n'est pas un caprice que je t'impose, je te demande de rentrer et de mettre tout de suite Merouane au lit. - On dit s'il te plaît, comme la dernière fois. Samy pousse un soupir. - Wahiba, s'il te plaît, retourne chez toi, Merouane tombe de fatigue. - Et si je ne veux pas ? - Tu ne veux pas rentrer ? - Si j'ai envie que le gosse passe la nuit auprès de toi. N'es-tu pas son père ? N'a t-il pas le droit de passer autant de temps possible auprès de toi ? - Je ne dis pas le contraire, mais pas dans cet appartement ? Wahiba s'approche davantage de lui : - Juste pour cette nuit. - Non ! s'écrie Samy. Je suis seul et je ne veux pas que Manel apprenne quoi que ce soit. - Elle ne le saura pas. Je te le promets. - Je ne peux pas faire ça Wahiba. Tu es sous le toit d'un couple marié. Je ne veux pas trahir ma femme sous son propre toit. - Qui te parle de trahison ? Il rougit, puis lance : - Si je te laisse passer la nuit dans cette appartement, c'est déjà une trahison. Ne trouves-tu pas ? - Pas du tout. Je trouve plutôt que tu exagères. Je viens te voir, je te ramène ton fils et tu veux me mettre à la porte ? C'est un scandale ! Mais… (Elle le regarde d'un air plus sévère). Je pourrais toujours revenir lorsque Manel sera là. - Hein ! Mais tu n'y penses pas ? - Oh que si. J'y ai bien pensé. Tes hésitations me poussent à passer à l'action. C'est la meilleure décision à prendre. Si je dois mettre au clair toute cette affaire, je devrai d'abord affronter Manel. - Non ! Non ! s écrie Samy hors de lui, laisse Manel en dehors de tout ça. Tu n'as pas le droit de monter un scénario de toutes pièces et de massacrer mon foyer. - Je ne massacre rien du tout, je veux juste mettre un peu d'ordre dans ma vie et celle de mon fils. - Sur les débris d'un foyer détruit. - Heu… Au point où j'en suis, peu importe les dégâts. à suivre Y. H.