Résumé de la 114e partie n Après avoir été «retenu» par la vieille pharmacienne, Samir rentre tard chez lui. Ce qui ne plaît pas à sa femme Nadia. Samir rentra dans le vestibule et fusilla sa femme du regard. - Et qu'est-ce que cela aurait changé si j'étais rentré plus tôt ? Qu'est-ce que je fais d'habitude quand je rentre à 17h ou 18h ? Je sirote un café et je regarde la télé. - Et tu parles un peu avec tes enfants. Il haussa les épaules et se dirigea tout droit vers la salle de bains. Il s'arrêta brusquement et se retourna : - Au fait, père est rentré ? - Non, pas encore… - Pas encore ? Il a téléphoné pour que l'on ne s'inquiète pas ? - Non…Il ne t'a pas appelé sur ton portable ? - Non…Je vais l'appeler. Au bout d'une demi-minute de conversation, Samir annonça à sa femme : - Ils sont partis diner à Staouéli… - Ah ! je comprends ! Ton père veut faire la paix avec sa femme après ce qui s'est passé aujourd'hui à midi. Vous vous payez tous du bon temps à l'extérieur. Il n'y a que moi qui vis enfermée ici comme une criminelle dans une prison. - Arrête de dire n'importe quoi…Je prends une bonne douche, je mange quelque chose et je viendrai m'occuper de toi ! Et tu sauras que ton sort est beaucoup plus enviable que toutes les femmes qui dinent à Staouéli… - Non…Moi, ce que je veux, c'est que tu t'occupes de moi autrement…Moi aussi je veux dîner à Staouéli. - Je te le promets…Ce jeudi, je vous y emmène toi et les gosses ! - Ah ! Non…Je veux que nous soyons seuls, toi et moi. - Et les enfants ? On ne va tout de même pas les laisser seuls avec Soraya ? - Non…Nous irons d'abord chez mes parents ce jeudi à Ain Bénian… Moi et les enfants y passerons la nuit. Et pendant que nos enfants s'amuseront avec ceux de mon frère, toi et moi nous nous enfuirons à Staouéli. Nous y dinerons… - Puis, je te dépose chez tes parents, je reviens ici et le lendemain en fin de journée je viens vous récupérer parce que les enfants vont à l'école le surlendemain. - Tu as tout compris… - C'est le scénario habituel. Tu as juste ajouté le diner à Staouéli, Nadia. Samir prit une serviette et des vêtements propres pour se changer et entra dans la salle de bains.. Il avait tellement peur que sa femme trouve des « traces » de Mme Fatiha sur ses sous-vêtements qu'il voulut les laver lui-même. Il mit en marche la machine à laver et aussitôt Nadia frappa à la porte. (A suivre…)