Résumé de la 2e partie n Abdelkrim, 28 ans, est sur le point d'entrer en conflit avec deux jeunes de son quartier qu'il voulait éduquer avec ses conseils. Abdelkrim avait la possibilité de se dire qu'il avait affaire à deux types têtus à qui il ne serait pas facile de faire entendre raison et de s'en aller mais lui continua d'avancer vers eux. Ces derniers se levèrent et se tinrent sur leurs gardes. Messaoud, à son tour, se fit menaçant : Monte chez toi Abdelkrim, ta maman a besoin de toi… Ah ! là, tu exagères Messaoud. C'est la bagarre que tu veux, Abdelkrim ? Eh bien tu l'auras mais pas ici…Eloignons-nous de notre immeuble… Rafik et moi nous volons les gens ; nous ne les dérangeons pas dans leur sommeil ! Rafik tout en cachant le portefeuille qu'ils avaient volé derrière sa ceinture en cuir, tenta de calmer les esprits : Allez, les gars, restez tranquilles ! C'est quoi cette histoire ? Vous allez vous battre pour rien …Il n'y a même pas d'enjeu ! Ni porte monnaie, ni portefeuille, ni téléphone mobile, ni chaine en or ! Vous êtes fous ou quoi ? Et pendant qu'il soliloquait, Abdelkrim donna un violent coup de poing à Messaoud. Celui-ci vacilla puis se redressa et sortit un couteau. Abdelkrim aussi avait un couteau qu'il sortit de derrière sa chaussette droite. Les deux jeunes gens se ruèrent l'un sur l'autre et Messaouad hurla «Ayemma !». Puis il tomba. Horrifié, Abdelkrim jeta le couteau par terre. Des voisins accoururent et Abdelkrim, le jeune citoyen «modèle» qui voulait donner des conseils à ses deux jeunes voisins passa la nuit au poste de police. Quant à Messaoud, il la passa à l'hôpital Maillot de Bab El-Oued au service des soins intensifs. Il s'en était fallu de peu pour qu'il passe de vie à trépas. Abdelkrim a été jugé et condamné à une année de prison ferme. Et là où il se trouvait, il y en avait des jeunes qui avaient besoin de ses «conseils» !