Depuis quelque temps, nous constatons qu'il y a de plus en plus de gens armés de couteaux et de rasoirs et autres tournevis susceptibles de porter des coups fatals. Et n'allez surtout pas croire que ceux qui portent ces armes blanches sont des marginaux. Loin de là. C'est ce que nous allons découvrir dans l'affaire suivante. Depuis quelque temps, nous constatons qu'il y a de plus en plus de gens armés de couteaux et de rasoirs et autres tournevis susceptibles de porter des coups fatals. Et n'allez surtout pas croire que ceux qui portent ces armes blanches sont des marginaux. Loin de là. C'est ce que nous allons découvrir dans l'affaire suivante. Yacine est ingénieur planificateur. C'est quelqu'un d'instruit et de respectable. Il est marié, possède un appartement et une belle voiture. Théoriquement, c'est quelqu'un qui devrait être équilibré. Il possède ce que nombre de jeunes de son âge n'ont pas la chance ou l'intelligence d'avoir. Pourtant, sa vie en quelques secondes va basculer. Il se trouvait au volant de sa voiture roulant dans une des artères les plus fréquentées d'Alger. Soudain, il vit une voiture arrêtée en deuxième position. Yacine, d'habitude, est très calme mais ce jour-là, allez savoir pourquoi, il s'énerva. Il se mit à klaxonner. Le jeune automobiliste lui demanda de patienter quelques secondes le temps de prendre le paquet qu'il voulait récupérer d'un magasin. Mais Yacine ne voulant rien savoir continua de klaxonner. Ce qui énerva l'autre qui fouetta l'air avec sa main droite avec l'air de lui dire qu'il pouvait aller se faire voir ailleurs. L'ingénieur sortit alors de la voiture en vociférant. L'autre automobiliste revint avec son petit paquet. Yacine aurait pu retourner à sa voiture et oublier tout cela, mais il malmena verbalement le jeune automobiliste, lui signifiant que la rue n'était pas à lui et qu'il n'avait pas à la barrer. L'autre le bouscula et Yacine, presque dans un état second, sortit un coupe-ongles, ouvrit la lame de couteau qu'il contenait et frappa l'autre automobiliste à la poitrine. Celui-ci s'affala aussitôt et un attroupement se fit. La police arriva ainsi qu'une ambulance. Yacine, en attendant son jugement, passa quelques jours en prison. Il y a une dizaine de jours, il se trouvait au box des accusés au tribunal d'Alger comme un vulgaire marginal. Il demanda pardon et dit regretter ce qu'il avait fait mais il n'échappa pas à son destin. Il a écopé de 18 mois de prison ferme et de 20.000 DA d'amende. Il revient de loin parce que, initialement, le tribunal avait requis contre lui cinq ans de prison ferme. Et puis, sa victime, de santé fragile, aurait pu décéder… Et au lieu d'être inculpé pour coups et blessures volontaires, c'est d'un meurtre dont il aurait eu à répondre. Yacine est ingénieur planificateur. C'est quelqu'un d'instruit et de respectable. Il est marié, possède un appartement et une belle voiture. Théoriquement, c'est quelqu'un qui devrait être équilibré. Il possède ce que nombre de jeunes de son âge n'ont pas la chance ou l'intelligence d'avoir. Pourtant, sa vie en quelques secondes va basculer. Il se trouvait au volant de sa voiture roulant dans une des artères les plus fréquentées d'Alger. Soudain, il vit une voiture arrêtée en deuxième position. Yacine, d'habitude, est très calme mais ce jour-là, allez savoir pourquoi, il s'énerva. Il se mit à klaxonner. Le jeune automobiliste lui demanda de patienter quelques secondes le temps de prendre le paquet qu'il voulait récupérer d'un magasin. Mais Yacine ne voulant rien savoir continua de klaxonner. Ce qui énerva l'autre qui fouetta l'air avec sa main droite avec l'air de lui dire qu'il pouvait aller se faire voir ailleurs. L'ingénieur sortit alors de la voiture en vociférant. L'autre automobiliste revint avec son petit paquet. Yacine aurait pu retourner à sa voiture et oublier tout cela, mais il malmena verbalement le jeune automobiliste, lui signifiant que la rue n'était pas à lui et qu'il n'avait pas à la barrer. L'autre le bouscula et Yacine, presque dans un état second, sortit un coupe-ongles, ouvrit la lame de couteau qu'il contenait et frappa l'autre automobiliste à la poitrine. Celui-ci s'affala aussitôt et un attroupement se fit. La police arriva ainsi qu'une ambulance. Yacine, en attendant son jugement, passa quelques jours en prison. Il y a une dizaine de jours, il se trouvait au box des accusés au tribunal d'Alger comme un vulgaire marginal. Il demanda pardon et dit regretter ce qu'il avait fait mais il n'échappa pas à son destin. Il a écopé de 18 mois de prison ferme et de 20.000 DA d'amende. Il revient de loin parce que, initialement, le tribunal avait requis contre lui cinq ans de prison ferme. Et puis, sa victime, de santé fragile, aurait pu décéder… Et au lieu d'être inculpé pour coups et blessures volontaires, c'est d'un meurtre dont il aurait eu à répondre.