Résumé de la 133e partie n Samir est angoissé à l'idée que sa folie avec Soraya soit découverte. Soraya par contre, garda tout son calme : elle ne regrettait rien. Comme Samir ne disait rien, Soraya ajouta : - Tu ne t'es jamais demandé Samir pourquoi toutes les bonnes choses nous sont interdites ? - Non ; moi, je ne me pose pas ce genre de questions, Soraya. - Ah ! Bon ? Quel genre de questions te poses-tu alors ? - Par exemple : que se passerait-il si mon père, ton mari, découvre que je me suis introduit dans son jardin fleuri ? - Ah ! Mais tu es un poète, Samir ! Je l'ignorais ! - Je ne suis pas un poète. Je n'ai fait que reprendre l'expression d'un philosophe arabe dont je n'ai pas retenu le nom…Mais revenons à ma question…Tu as une réponse ? - Ce qui se passerait si mon mari apprenait que toi et moi … ? Mais il n'y a aucune raison pour qu'il le sache. A moins que les murs puissent parler… Les murs jusqu'à preuve du contraire ne parlent pas, n'est-ce pas ? - Non… mais supposons qu'un jour pour une raison ou une autre, mon père venait à apprendre que tu l'as trompé…Et avec son propre fils ! - Ce qui est extraordinaire, Samir, c'est que tu ne parles pas de ta femme… Et si c'est elle qui l'apprenait ? Tu ne sembles pas t'inquiéter de cette éventualité. - Si… Cela m'inquiète aussi mais la grosse crainte je l'éprouve envers mon père…Oh ! Mon Dieu… S'il l'apprenait, je crois que je serais capable de me suicider pour n'avoir pas à me retrouver en face de lui. - Oh ! Si tu te suicides, je te suivrai… Ce sera un terrible coup pour ton père ! sa femme et son fils qui meurent à quelques minutes d'intervalle. - Oh ! S'il te plait, change de discussion... - Moi, je ne demande que ça. C'est toi qui es en train de bousiller une journée, qui s'annonce pourtant exquise, avec des questions débiles… Samir se sentit bizarre. D'un côté, il était terrifié par ce qu'il venait de commettre en compagnie de Soraya et d'un autre il était tout excité à l'idée que leur délit avait toutes les chances de se renouveler vu qu'il allait passer toute la journée et une bonne partie de la nuit en compagnie de la jeune femme. Il allait peut-être devoir s'absenter juste quelques minutes pour acheter du pain, du lait et peut-être des fruits avec lesquels il agrémenterait le déjeuner et la folie qu'il partagerait avec son inattendue maitresse. - Puisque tu ne pars pas chercher ta petite famille, j'imagine que tu vas déjeuner à la maison ? - Bien sûr, Soraya… - Dis-moi ce que tu veux manger et je te le préparerai… A suivre…