Libye : accord politique l Les participants à la réunion du Groupe international de contact pour la Libye (GIC-G) ont affirmé hier samedi, à Addis-Abeba que l'accord politique libyen, signé le 17 décembre 2015 et adopté le 26 janvier courant, était la «seule voie à suivre» et «qu'aucune autre initiative ne devrait être entreprise sans l'implication de l'Union africaine et des Nations unies». Le Groupe qui s'est félicité de la signature de l'Accord, a estimé que «seulement à travers des institutions étatiques unifiées qui bénéficient d'un large soutien populaire que la Libye pourrait relever les nombreux défis politiques, économiques, sécuritaires et humanitaires auxquels le pays est confronté». Sahara occidental : solidarité l Le député, Matej Tasner Vatovec, coordinateur du groupe parlementaire du Parti de Gauche Unie slovène a exprimé son soutien au droit du peuple sahraoui à l'autodétermination à travers un référendum «juste et équitable», a rapporté hier samedi, l'agence de presse sahraouie SPS. Dans un communiqué publié à l'issue d'une rencontre jeudi dernier avec le représentant du Polisario en Slovénie, le député slovène a affirmé «son soutien aux efforts de l'Organisation des Nations Unies (ONU) pour trouver une solution pacifique au conflit du Sahara occidental» occupé par le Maroc, appelant à la «relancer des négociations entre les deux parties au conflit, le Front Polisario et Rabat. Belgique : arrestation l La police belge a arrêté samedi quatre personnes soupçonnées de se préparer à partir pour la Syrie ou la Libye, où se rendent de nombreux aspirants européens au jihad, a annoncé le parquet fédéral. Ces quatre personnes ont été arrêtées à Jumet, dans le sud de la Belgique, non loin de l'aéroport de Charleroi, et «envisageaient peut-être de se rendre en Syrie ou en Libye», selon le communiqué du procureur fédéral. Un juge doit décider dimanche si elles restent en détention, a-t-il ajouté. Environ 500 Belges sont soupçonnés d'avoir rejoint en tant que combattants étrangers les rangs du groupe Etat islamique (EI). Burundi : pas d'envoi de troupes l Le déploiement d'une mission de maintien de la paix de l'Union africaine au Burundi est «inimaginable» sans le consentement de Bujumbura, a déclaré le représentant spécial de l'organisation continentale au Burundi, Ibrahima Fall, dans un entretien diffusé ce dimanche, par Radio France Internationale. M. Fall a toutefois précisé qu'il revenait en dernier lieu aux chefs d'Etat du continent, réunis en sommet à Addis Abeba, de prendre une décision sur ce projet controversé. «Il y a eu, je pense, une mauvaise communication. Il n'a jamais été de l'intention de l'Union africaine de déployer une mission au Burundi sans le consentement des autorités burundaises. Cela est inimaginable», a déclaré M. Fall.