Résumé de la 337e partie n Deux agents du FBI se placèrent de part et d'autre de Desmond, et lui passèrent les menottes. Etiez-vous dans la ville de Gilroy le 9 du mois ? Le visage de Desmond pâlit d'un seul coup. — Nous avons la fiche d'hôtel, monsieur Barclay. Desmond foudroya Charlotte du regard. — Vraiment, tu me déçois. Je t'avais pourtant dit de ne pas prévenir les flics. Maintenant, je vais être obligé de mettre ma menace à exécution. — A vrai dire, techniquement parlant, le contra Jonathan, ce n'est pas Charlotte qui a dit à Knight où était caché ton portable. C'est moi. C'est également moi qui ai eu l'idée de faire rechercher les fichiers effacés par son technicien. — Peu importe, s'emporta Desmond. Ils peuvent m'arrêter, cela ne changera rien. Je serai relâché dans quelques jours, peut-être même dans quelques heures. Et alors, je te promets que toi et Charlotte vous allez le reg... Hep ! Mais où allez-vous ? Sur un signal de Jonathan, deux autres agents du FBI traversèrent la pièce pour s'approcher du placard, dont ils forcèrent la serrure, révélant tout un arsenal de jeux vidéo et informatiques. Ils entreprirent aussitôt d'étiqueter les câbles, les branchements, les ports de connexion, silencieusement, rapidement, comme ils l'avaient déjà fait plus tôt dans les bureaux d' Harmony Biotech. Lorsqu'ils déconnectèrent l'unité centrale du moniteur, Desmond protesta : — Vous ne pouvez pas prendre ça. En deux enjambées Knight s'approcha de lui et lui mit un morceau de papier sous le nez. — Nous avons un mandat de réquisition de tout le matériel suspect, monsieur Barclay. Desmond éclata de rire. — Dans ce cas, le disque dur est à vous, messieurs. Vous n'avez pas fini d'examiner les fichiers. Voyons, si mes souvenirs sont exacts, j'avais rangé les formules volées dans le dossier «Lettres à la tante Mathilde». A moins qu'elles ne soient enfouies quelque part dans mon répertoire Alpha Word. Oh, non, je crois qu'elles sont dans le dossier «Impôts sur le revenu 1986-1996» ! Vous allez avoir du pain sur la planche ! Desmond, dit Jonathan, en rejoignant les hommes qui étaient en train de fouiller le placard, en ouvraient les tiroirs et en inspectaient les étagères, je ne te crois pas assez stupide pour avoir laissé les formules sur ton disque dur. — Tu veux examiner mes disquettes, c'est ça ? ditDesmond. Ouvre ce placard. Oui, celui-là. Jonathan ouvrit la porte qu'il lui montrait, révélant des étagères remplies de jeux, d'équipements de sport et, tout en bas, des cartons à chaussures remplis de disquettes. — Sers-toi, dit Desmond avec un sourire triomphant. Je t'en prie. Jonathan et Charlotte échangèrent un regard - ils pensaient la même chose : il allait falloir des semaines, voire des mois, pour examiner toutes ces disquettes. A suivre