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Exposition / «Diaf Baya» Autant de styles de peinture
Publié dans Info Soir le 11 - 02 - 2016

Expressions. Quatre plasticiens et plasticienne, des styles distincts rapportant la touche et l'esprit de chacun et une même réflexion créatrice pour regard intérieur personnel.
«Diaf Baya» (les hôtes de Baya) est l'intitulé de l'exposition qui se tient au palais de la culture d'Alger Moufdi-Zakaria. Elle regroupe quatre plasticiens, à l'exemple de Amel Benghezala, Jaoudet Gassouma, Smaïl Ouchene et Nouredine Hammouche.
Tous viennent avec leurs œuvres comme présents rendre hommage à l'artiste-peintre blidéenne. D'une part par cette exposition si bien nommée, d'autre part pour habiller durant un mois l'espace qui est dédiée à celle qui a été marquée par un destin fabuleux. Quatre plasticiens et plasticienne, des styles distincts rapportant la touche et l'esprit de chacun et une même réflexion créatrice pour regard intérieur personnel.
Honneur aux dames. Amel Benghezala. Une vingtaine de toiles aux couleurs franches où dominent des tons clairs et purs. Une promenade entre les verts, bleus, roses et orangés donnant une image de bonheur à fleur d'inspiration. A l'opposé de la tristesse. Une gamme musicale si féminine. Toujours ces yeux, signe distinctif de l'artiste, son estampille pourrait-on dire, qui reviennent avec leurs pupilles insistantes, moqueuses, traits particuliers d'un personnage mi féérique pour son habit d'arc en ciel, mouvant au gré de la créatrice. Le signe comme parole harmonieuse de l'art pictural, Nouredine Hammouche en fait sa référence. Disciple de ses aînés du mouvement Awcham, il perpétue cet héritage avec sa propre expression, son regard et les signes clés de l'héritage ancestral adopté des mains artisanes. Pluriel dans ses réalisations Nouredine Hammouche fait également des montages avec des matériaux récupérés. Une autre manière de dire l'art. Miroir ou mule en cuir, ou encore petite tapisserie tissée, introduits dans ses créations, objets hybrides mais porteurs de symboles et de magie inventive. 
Fidèle à son inspiration bouillonnante, aiguisée, Jaoudet Guassouma ne cessera jamais de nous étonner par les thèmes de ses toiles «Ismaâ ou Skout». Une série d'oreilles, sujet renouvelé, ayant pour effet de reproduire toujours la dérision, l'ironie et une pointe d'humour. Recommandation au visiteur ; à une troisième personne invisible, il ou elle ;  apprendre à se taire pour mieux écouter. Ou bien manifeste-t-il la docilité sans mesure «écoute et tais-toi».  On peut également l'interpréter comme Goethe qui disait que «parler est une nécessité, écouter est un art». «Harcèlements» composent la deuxième série de tableaux où revient l'image du silence imposé.
La censure de la parole se retrouve dans ses personnages aux yeux inquiets, interrogateurs  et aux lèvres cousues au fil noir. Une œuvre émerge cependant, toujours dans l'esprit extralucide de Gassouma : «Princesse de Vitiligo». Elle fait appel à la réflexion sur la perception de la «beauté».
Puisque le vitiligo est une maladie qui provoque une dépigmentation de la peau, portant atteinte au charme de celle qui en est atteinte. Dans la dizaine de toiles de Smaïl Ouchène s'impose la couleur noire avec des éclairs de jaune et de rouge. Eclats de couleurs vives fragilisant la teinte sombre. Comme une lueur salvatrice dans un monde agité et inquiétant. Smaïl Ouchène renseigne sur les émois, les sentiments qui le parcourent avec sa façon à lui de penser le monde.


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