La capitale autrichienne, Vienne, reste, pour la septième année consécutive la ville considérée comme offrant la meilleure qualité de vie au monde, suivie de Zurich (Suisse), selon le classement mondial du cabinet américain Mercer 2016, publié hier, mardi. Alger conserve, quant à elle, la même place que l'année dernière, c'est-à-dire la 187e, loin derrière Tunis (113e), Rabat (116e) et Casablanca (126e). Au total, les villes d'Europe occidentale occupent 7 des 10 premières places du classement sur le meilleur cadre de vie, avec Munich (4e), Düsseldorf (6e), Francfort (7e), Genève (8e) et Copenhague (9e). Elles dominent également le classement fondé sur la sécurité personnelle, avec le Luxembourg en tête, suivi de Berne, Helsinki et Zurich qui se partagent la deuxième place. Le classement relatif à la sécurité évalue la stabilité politique, la criminalité, l'application des lois et les relations entre le pays d'accueil et les autres pays. Ces dernières années, plusieurs grandes villes, comme Paris (71), Londres (72), Madrid (84) et Athènes (124) ont reculé dans le classement basé sur la sécurité personnelle «en raison d'attentats terroristes ou d'agitations sociales», selon Mercer. Au Moyen-Orient, Bagdad arrive en dernière position du classement mondial, qui inclut 230 villes, précédé en termes de sécurité par Damas. Suède : séquestrée dans un «bunker» par un médecin La justice suédoise a condamné hier, mardi, à dix ans de prison un médecin qui avait drogué, enlevé et séquestré une femme dans un «bunker», minutieusement construit pour pouvoir retenir une victime pendant plusieurs années. L'accusé de 38 ans, jusque-là inconnu des services de police, avait bâti ce qui ressemblait de l'extérieur à un abri de jardin. Cette cellule insonorisée, pourvue d'un lit et de toilettes, était fermée par deux épaisses portes à verrouillage électronique. Martin Trenneborg s'était aussi procuré des masques pour ne pas être reconnu au cas où il serait filmé lors de l'enlèvement. L'accusé, se faisant passer pour un Américain, l'aurait trouvée sur internet. Il s'était rendu une première fois chez elle et la rencontre, de l'aveu des deux intéressés, s'était bien passée. Deux jours plus tard, il revenait dans l'intention d'endormir sa victime avec des sédatifs, saupoudrés sur des fraises. Le plan avait fonctionné. Il l'avait alors transportée dans un fauteuil roulant jusqu'à sa voiture, et l'avait conduite jusqu'à cette cellule, en la droguant de nouveau pour s'assurer qu'elle ne se réveillerait pas. Elle sera restée captive six jours dans cet endroit. Le médecin avait été confondu quand, se rendant compte que sa victime était recherchée par la police, il l'avait amenée dans un commissariat en lui demandant de raconter qu'elle était partie de son plein gré. Afrique du Sud : 35 ans de prison pour un baron tchèque du crime l L'homme d'affaires tchèque, Radovan Krejcir, a été condamné hier, mardi, à 35 ans de prison pour enlèvement et tentative de meurtre en Afrique du Sud, à l'issue d'un procès qui a mis en lumière les méthodes brutales de ce baron du crime organisé. Radovan Krejcir avait été reconnu coupable en août dernier d'avoir enlevé et torturé Bekhi Lukele en 2013, pour lui faire avouer où se trouvait son frère qui s'était volatilisé avec un important stock de cristal méthamphétamine, une drogue de synthèse, destinée à l'Australie. Lukele avait raconté au cours du procès devant le tribunal de Johannesburg le détail de ses tortures et notamment la façon dont Radovan Krejcir lui avait versé de l'eau bouillante sur la tête. Radovan Krejcir a quitté la salle du tribunal, après le jugement, menotté mais souriant. Considéré comme un des piliers du crime organisé à Johannesburg, il a fui son pays où il a été condamné par contumace à onze ans de prison pour blanchiment d'argent. Radovan Krejcir, qui a choisi de se défendre lui-même, a accusé le juge d'être partisan du complot, lui demandant en vain de se récuser. L'audience avait ensuite été interrompue en raison d'une fausse alerte à la bombe. Le Tchèque devrait faire appel de cette lourde condamnation, mais devra également répondre de trois autres chefs d'accusation dans un procès séparé et notamment le meurtre d'un Libanais. France : 1re implantation réussie d'une rétine artificielle l La société française Pixium Vision, qui développe des systèmes de restauration de la vue, a annoncé ce mercredi matin le succès d'une première implantation chez un patient de son nouvel implant épi-rétinien Iris II, qu'elle espère pouvoir commercialiser en Europe dès mi-2016. Doté de 150 électrodes, trois fois plus que le prototype Iris I, pour stimuler artificiellement la rétine déficiente et lui redonner une vision des formes et des mouvements, Iris II se destine à des patients devenus aveugles d'une rétinite pigmentaire, maladie génétique et dégénérative qui touche 20 000 à 40 000 personnes rien qu'en France. «Cette première mondiale, réalisée chez un patient de 58 ans, s'est déroulée avec succès», a déclaré le chef du service d'ophtalmologie du CHU de Nantes où l'implantation a eu lieu. «Après des années dans le noir, le patient a été activé. Il a déclaré percevoir des premiers signaux lumineux et va entamer une rééducation en accord avec le protocole clinique pour apprendre à interpréter ces perceptions. Après huit patients implantés avec Iris I, «jusqu'à dix patients» seront implantés du nouveau modèle dans plusieurs centres spécialisés en Europe dans le cadre de cet essai clinique, selon Pixium. La société française prévoit un lancement commercial d'Iris II en Europe vers mi-2016. Outre les implants, Pixium Vision explore aussi les pistes entrouvertes par la thérapie génique et la thérapie cellulaire pour restaurer la vue. Petit bout de plastique dans du chocolat l Le géant du chocolat, Mars, a annoncé hier, mardi, un rappel dans 55 pays de millions de barres chocolatées, notamment des Mars et des Snickers, après la découverte d'un «petit bout de plastique» rouge dans un produit issu d'une usine néerlandaise. Les rappels concernent principalement l'Europe, mais également d'autres pays, comme le Sri Lanka et le Vietnam. «De ce que nous savons, 55 pays sont concernés», a indiqué une porte-parole de Mars, en précisant que le rappel visait «uniquement la production aux Pays-Bas», issue de l'usine Mars de Veghel, au sud du pays. Elle n'a pas souhaité divulguer la liste complète des pays touchés. L'opération porte sur des millions de produits, même si Mars n'a pas communiqué de chiffre total. Pour les seuls Pays-Bas, il concerne quatre millions de barres. Le mois de janvier, dernier, un consommateur en Allemagne a trouvé «un petit bout de plastique rouge» dans un Snickers. Mars a mené l'enquête et découvert que la barre en question avait été fabriquée à Veghel, et le bout de plastique incriminé provenait de filtres protecteurs utilisés dans l'usine. «Nous enquêtons sur ce qui s'est passé précisément, mais nous ne pouvons pas être sûrs qu'un tel bout de plastique rouge ne se retrouve pas dans d'autres produits issus de la même ligne» de production, a précisé Mars. Selon les pays, le rappel touche différentes gammes de produits, avec différentes dates de péremption. Arabie saoudite : des balles perdues font quatre victimes l Un travailleur indien a été tué et trois autres blessés par des balles perdues lors d'une opération de sécurité en Arabie saoudite, où un Bahreïni, recherché pour terrorisme, a trouvé la mort. Le Bahreïni, Ali Mahmoud Ali Abdullah, a été abattu hier, mardi, lorsqu'il a ouvert le feu sur les forces de sécurité qui cherchaient à l'arrêter à Awamiya, dans la province de l'est de l'Arabie, où se concentre la minorité chiite, selon le ministère de l'Intérieur. L'Indien est mort et trois autres compatriotes ont été blessés lorsque quelques balles ont atteint la pièce dans laquelle ils se trouvaient. Selon Ibrahim Al-Mugaiteeb, président de la Human Rights First Society-Saudi Arabia, il y a eu des tirs très nourris, mardi à Awamiya, localité dont est originaire le dignitaire et dissident chiite saoudien Nimr al-Nimr, condamné à mort pour terrorisme et exécuté le 2 janvier. Dans la soirée de mardi, un témoin avait signalé de la fumée noire s'élevant au-dessus de la localité en raison de pneus brûlés par des habitants. Le ministère de l'Intérieur avait indiqué, hier, que des preuves montraient qu'Abdullah avait participé à un certain nombre de crimes terroristes, déstabilisant la sécurité et l'ordre public à Qatif qui se trouve dans la même région orientale d'Arabie, où des manifestations chiites éclatent à intervalles réguliers.